Atos renouvelle encore sa gouvernance en nommant Philippe Salle à la présidence

L’ancien dirigeant d’Altran, Elior et Viridien sera en outre nommé PDG en février prochain et il a annoncé son intention d’acquérir pour 9 millions d’euros d’actions de la société.
Agefi-Dow Jones
Philippe Salle est nommé président d'Atos
PDG d'Emeria et président de Viridien, Philippe Salle est nommé président d'Atos  -  Emeria

Atos a annoncé mardi la nomination, effective depuis lundi, de Philippe Salle en qualité de président de son conseil d’administration, avant qu’il ne devienne le PDG du groupe de services numériques en difficulté à compter du 1er février 2025.

«Dans le contexte de restructuration financière du groupe, le comité des nominations et de gouvernance, présidé par Elizabeth Tinkham, administratrice référente, a mené un processus de sélection rigoureux», afin de trouver son futur PDG, a indiqué Atos dans un communiqué. Le groupe a expliqué avoir mené cette recherche «avec l’aide d’un cabinet de recrutement de renommée internationale et en consultation avec certains créanciers de la société».

Jusqu’au 31 janvier 2025, Jean-Pierre Mustier précédemment PDG du groupe, continuera d’exercer les fonctions de directeur général d’Atos, «garantissant une transition ordonnée, constructive et efficace», a précisé l’entreprise. Le dirigeant assurera notamment le suivi et la bonne exécution du plan de sauvegarde accélérée indispensable au sauvetage du groupe.

A lire aussi: Atos fait une nouvelle offre à l’Etat pour ses activités sensibles

9 millions d’euros

Philippe Salle, qui a notamment été PDG des entreprises françaises cotées en Bourse Altran et Elior et président du conseil d’administration de Viridien (ex-CGG), a d’ailleurs fait part de sa volonté de participer à la restructuration financière d’Atos.

Le dirigeant prévoit d’investir un montant total d’au moins 9 millions d’euros dans Atos, au travers de la souscription à l’augmentation de capital décidée par la société dans le contexte de son plan de sauvegarde accélérée. Si les conditions de cet investissement n'étaient pas réunies, Philippe Salle achèterait pour 9 millions d’euros d’actions Atos directement sur le marché, une fois la restructuration financière du groupe achevée. Un gage de stabilité après les nombreux changements de gouvernance réalisés par le groupe ces dernières années ?

Un évènement L’AGEFI

Plus d'articles du même thème

ETF à la Une

Contenu de nos partenaires

A lire sur ...