
Amazon pourrait investir dans Arm à l’occasion de son introduction en Bourse

Amazon.com est en pourparlers pour rejoindre d’autres entreprises technologiques afin d’investir dans Arm, la division de SoftBank spécialisée dans les semi-conducteurs, avant son introduction en Bourse (IPO), ont déclaré à Reuters mardi des personnes familières avec le sujet.
L’implication potentielle d’Amazon souligne l’importance d’Arm dans le domaine de l’informatique dématérialisée, ou cloud.
Amazon Web Services, l’activité «cloud» du géant de l’internet, fabrique sa propre puce, nommée Graviton, en s’inspirant du design créé par Arm.
Selon l’une des personnes interrogées, Arm prévoit de s’introduire sur le Nasdaq début septembre, et chercherait à lever entre 8 et 10 milliards de dollars.
Arm et Amazon n’ont pas fait de commentaires.
Aucun contrôle
Arm est en pourparlers avec une dizaine d’entreprises du secteur technologique, dont Intel, Alphabet et Nvidia, afin de les inciter à investir avant son introduction en Bourse. Ces investisseurs n’obtiendraient aucun siège au conseil d’administration ni aucun contrôle, selon les sources.
Arm espère que des engagements d’investisseurs de premier plan renforceront ses liens avec ses principaux clients et rendra son introduction en bourse plus attractive, a déclaré l’une des sources.
Cette cotation devrait être une aubaine pour SoftBank, qui s’efforce de redresser les finances de son énorme Vision Fund, après que nombre de ses investissements se sont avérés infructueux.
SoftBank vise à introduire Arm en bourse depuis que la vente du concepteur de puces à Nvidia pour 40 milliards de dollars a échoué l’année dernière.
Depuis, Arm a affiché une meilleure performance que le reste du secteur des semi-conducteurs.
(Avec Reuters)
A lire aussi: Les cotations à Paris devraient reprendre en 2024
Plus d'articles du même thème
-
Amazon veut concurrencer Starlink avec ses satellites internet Kuiper
Dans le sillage d’Elon Musk, le fondateur d’Amazon Jeff Bezos s’apprête à envoyer à son tour sa première constellation de satellites destinés à son projet d'internet spatial, à partir du mercredi 9 avril. -
La tech américaine tremble, Bruxelles prépare sa réplique
Les géants technologiques, tels Apple, Meta, Nvidia, et même HP et Dell, chutaient à Wall Street au lendemain de l'annonce par Donald Trump des nouveaux tarifs douaniers. Ceux-ci sont particulièrement lourds envers les pays asiatiques, où tous ont d'importantes chaînes d'approvisionnement et bases de production. Ils anticipent déjà des effets sur leurs marges. L’Union européenne, de son côté, ajuste sa stratégie. -
La coentreprise entre Orange et MasMovil pourrait rejoindre la Bourse espagnole
Les deux opérateurs ont fusionné il y a un an. Les discussions seraient menées par les fonds de private equity KKR, Cinven et Providence, qui sont actionnaires de MasMovil.
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions