
L’Europe cherche toujours un compromis sur son plan de relance

Les dirigeants de l’Union européenne recherchaient toujours dimanche un compromis de dernière minute surle plan de relance européen et le budget pluriannuel de l’UE, après deux journées de négociations infructueuses. La chancelière allemande n’a pas exclu que le Conseil européen se solde par un échec.
Les discussions se heurtent depuis vendredi à l’opposition du camp des frugaux, soit les pays partisans d’une stricte orthodoxie budgétaire, emmenés par les Pays-Bas. Pour tenter de débloquer la situation, le président du Conseil européen, Charles Michel, a proposé vendredi de maintenir le volume global du plan de relance inchangé à 750 milliards d’euros mais de ramener le montant des subventions à 450 milliards au lieu de 500 milliards, et d’augmenter d’autant le volume des prêts.
Discussions bilatérales
«Je ferai tous les efforts possibles mais il est possible qu’il n’y ait pas de résultat», a indiqué dimanche la chancelière allemande Angela Merkel. Le montant du fonds, la répartition entre subventions et prêts ou encore la gouvernance du système font l’objet de délicates négociations. Dimanche après-midi, des discussions bilatérales entre les délégations néerlandaises et italiennes se tenaient à ce sujet. Une réunion plénière des Vingt-Sept est prévue en fin d’après-midi, pas avant 17h30.
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