
Les marchés restent calmes après les élections américaines

Les marchés actions européens ont débuté la journée en très légère hausse en réaction à des résultats aux élections américaines de mi-mandat conformes aux attentes. A 9h15, le CAC 40 gagne 0,81% à 5.116,25 points. A Londres, le FTSE 100 gagne 0,54%. A Francfort, le DAX est inchangé.
Même si les chiffres sont encore provisoires, les médias américains annoncent que le Parti démocrate a remporté la majorité à la Chambre des représentants dont ils n’avaient plus le contrôle depuis huit ans. Les républicains ont pour leur part renforcé leur majorité au Sénat. Ce scénario d’un Congrès divisé était largement attendu par les investisseurs. Il soulève néanmoins la perspective d’un blocage politique qui pourrait freiner les réformes de l’administration Trump. «Il va clairement devenir plus difficile pour les Républicains de faire passer des baisses d’impôts supplémentaires et des amendements à la réglementation Dodd-Frank (sur les institutions financières) par exemple», indique à Reuters Tomoaki Shishido, analyste obligataire chez Nomura Securities.
Les investisseurs s’interrogent par ailleurs sur l’impact de ce scrutin sur la politique commerciale des Etats-Unis, en particulier vis-à -vis de la Chine.
Le dollar recule de 0,37% face à un panier de devises de référence, dont le yen et l’euro. L’euro revient à 1,1460, à un plus haut depuis le 24 octobre. Le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans est retombé à 3,18%. Le rendement du Bund allemand à dix ans revient sous 0,42%.
Plus d'articles du même thème
-
La chute se poursuit sur des marchés paniqués par la guerre commerciale
Les Bourses européennes ont ouvert dans le rouge vif lundi après le plongeon des marchés asiatiques. Les taux continuent également à reculer. -
L’emploi américain, une bonne nouvelle dans une période troublée
Les chiffres du rapport mensuel sur le marché du travail ressortent plutôt bons pour le mois de mars. Le détail confirme encore une dynamique faible de l’économie américaine, sans prendre encore en compte les effets des licenciements déjà effectués dans le secteur public, ni ceux liés aux risques économiques résultant de la hausse des droits de douane. -
La Chine riposte aux Etats-Unis et donne un nouveau coup de massue aux marchés
Les actions européennes plongent de nouveau après que Pékin a dévoilé une série de mesures en réponse aux droits de douane américains.
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions