
Les défis que redoute l’industrie financière

Les équipes dirigeantes des entreprises du secteur des services financiers «n’apprécient pas l’impact potentiel de la disruption technologique», selon plus de la moitié (52%) des décideurs de ce secteur, affirme une étude publié par Vuealta, spécialiste du conseil sur mesure.
Cette étude (The Future of Financial Services: Planning for Every Eventuality) met en exergue cinq défis et ruptures auxquels l’industrie s’attend à être confrontée au cours des cinq prochaines années : la cybersécurité arrive largement en tête avec 42% des réponses, suivie des changements politiques (39%), de la régulation et la conformité (36%), du management de donnée et la confidentialité (31%), et de la planification et l’incertitude de marché (20%).
«C’est le chaos à la vitesse du digital. Les cinq prochaines années seront aussi aussi dynamiques que les dix dernières», estime Ian Stone, CEO of Vuealta.
L'étude souligne qu’au milieu du chaos l'évènement peut-être le plus dynamique connu par l’industrie ces dernières années a été l’explosion de la FinTech avec 57,9 milliards de dollars au cours de la moitié de 2018, plus que sur toute l’année 2017, et la tendance devrait se poursuivre.
Plus d'articles du même thème
-
Le nouveau dilemme européen du déploiement de Bâle 3
Sans parler de retour en arrière ou de dérégulation, l’Europe semble désormais consciente d’être allée plus vite et plus loin que les autres juridictions en matière de règlementation bancaire. L’optimisation des règles qui restent encore à produire dans le cadre de la transposition du dernier paquet bancaire de Bâle 3 et de la mise en œuvre de la FRTB cristallise l’attention du secteur. -
Thomas Verdin (BM&A Reg Tech) : «L’application des règles de Bâle a un coût opérationnel important»
La finalisation des règles de Bâle obligera les banques, qui étaient habilitées à n’utiliser que des méthodes internes de mesure des risques, à comparer ces résultats avec une méthode dite standard, à partir de données externes. Thomas Verdin, directeur associé de BM&A Reg Tech, explique simplement quelles sont les implications opérationnelles de ces changements. -
Le Parlement européen vote un report de CSRD
Le Parlement européen a voté le report des dates d’application des nouvelles législations de l’UE sur le devoir de vigilance et la publication d’informations en matière de durabilité pour certaines entreprises.
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions