
La dette pourrait grimper à 342% du PIB mondial

La réponse budgétaire forte et rapide des gouvernements pour lutter cotre la crise sanitaire du coronavirus et ses conséquences économiques va faire flamber la dette mondiale, selon les économistes de l’Institute of International Finance (IIF).
Si la durée et l’ampleur de l’épidémie restent incertains, la hausse de l’endettement ne fait pas de doute. Ils estiment, sur la base d’une contraction du PIB mondial de 3% cette année, que la dette devrait augmenter de 20 points à 342% du PIB cette année. Déjà le mois de mars a enregistré un record d’émissions souveraines à 2.100 milliards de dollars (3.200 milliards tout type d’émetteur confondu), remarque l’IIF.
Fin 2019 la dette s’élevait à 255.000 milliards de dollars, soit 87.000 milliards de plus qu’en 2008. Les économistes de l’IIF notent que trouver la bonne stratégie de sortie des politiques de crise sera un défi encore plus grand cette fois-ci: «Des politiques monétaires et budgétaires accommodantes sont nécessaires pour réduire les risques de liquidité et de solvabilité, mais leur maintien dans le temps pourrait aboutir à des déséquilibres d’endettement encore plus marqués et des inégalités de revenus et de richesse encore plus grandes».
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