
La croissance en zone euro conserve de la vigueur

Le Produit intérieur brut (PIB) corrigé des variations saisonnières a augmenté de 0,4% dans la zone euro ainsi que dans l’Union européenne (UE) au deuxième trimestre par rapport au premier, selon l’estimation rapide publiée par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne. Les tensions commerciales internationales n’ont pas, ou pas encore, produit d’effets marqués sur l’activité.
Entre janvier et mars, le taux de croissance s'était également élevé à 0,4% en zone euro comme dans l’UE.
Par rapport au deuxième trimestre de 2017, le PIB corrigé des variations saisonnières a enregistré une hausse de 2,2% tant dans la zone euro que dans l’UE, après respectivement +2,5% et +2,4% au premier trimestre 2018.
Les professionnels avaient tablé sur une hausse de 0.3% d’un trimestre à l’autre et de 2.1% en taux annuel.
La production industrielle corrigée des variations saisonnières a diminué de 0,7% dans la zone euro et de 0,4% dans l’UE en juin par rapport à mai, selon Eurostat. En mai 2018, la production industrielle avait augmenté de 1,4% dans la zone euro et de 1,3% dans l’UE. En juin 2018 par rapport à juin 2017, la production industrielle a augmenté de 2,5% dans la zone euro et de 2,6% dans l’UE.
En France, les prix à la consommation en France ont légèrement baissé en juillet (-0,1%) après être restés stables en juin, mais sur un an l’inflation a continué d’accélérer (+2,3%), tirée par les prix de l'énergie, a indiqué mardi l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee).
La baisse des prix sur un mois provient d’un recul saisonnier des prix des produits manufacturés (-2,8%) dû aux soldes d'été, compensé en partie par un rebond des prix des services (+1,1%) notamment des transports aériens, a précisé l’Insee dans un communiqué.
Outre les prix de l'énergie, ceux des services et du tabac ainsi que de l’alimentation ont également progressé (1,9 % sur un an).
En juin, l’inflation avait progressé de 2%.
En Allemagne, la croissance de l'économie a été un peu plus forte que prévu au deuxième trimestre (0,5%), portée par les dépenses des ménages et de l’Etat, selon la première estimation du PIB publiée ce mardi par l’Office fédéral de la statistique (Destatis). Sur un an, la croissance du PIB a été de 2,3% non corrigée des variations saisonnières (2% corrigée).
Destatis a aussi revu en hausse son estimation de croissance du premier trimestre, à +0,4% contre +0,3% annoncé auparavant.
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