
Christine Lagarde met en avant les options de la BCE pour dynamiser la relance

Christine Lagarde a assuré que la Banque centrale européenne (BCE) disposait d’une marge de manoeuvre pour rajouter des mesures de relance et pouvait adapter sa boîte à outils déjà coûteuse si l'économie avait besoin de davantage de soutien.
S’exprimant lors d’une visioconférence depuis Francfort, en Allemagne, la présidente de la BCE a précisé que le troisième trimestre connaîtrait un rebond, mais que la reprise économique face à la pandémie de Covid-19 était toujours «incertaine, irrégulière et incomplète». La BCE suit de près l'évolution de l’euro et son effet d’entraînement sur l’inflation. De fait, l’euro s’est nettement apprécié ces derniers mois, passant de 1,09 dollar fin mai à 1,1768 dollar lundi après-midi, et la crise sanitaire continue de préoccuper les investisseurs.
«Nous avons clairement montré que quand la situation économique l’exigeait, nous étions capables de trouver les réponses nécessaires», a-t-elle dit lors d’une session conjointe entre les Parlements français et allemand lundi, citée par l’agence Bloomberg. «Et nous allons continuer d’utiliser des instruments de politique monétaire, que ce soit ceux qui existent déjà en les calibrant au bon niveau, ou ren imaginant d’autres mécanismes qui nous permettront de répliquer».
Les économistes s’attendent à ce que la BCE étende son programme d’achat d’obligations d’urgence de 1.350 milliards d’euros cette année pour soutenir la reprise et raviver l’inflation.
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