Paris veut accueillir le siège de la future Agence européenne anti-blanchiment

Alexandra Oubrier
Bercy
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La France est prête à accueillir le futur siège de l’Agence européenne de lutte contre le blanchiment d’argent ou Amla (Anti Money Laundering Agency). Le ministère de l’Economie en a officiellement fait l’annonce ce mardi, alors même que le processus de sélection n’est pas encore ouvert. L’agence devrait voir le jour prochainement en vertu du paquet législatif publié le 21 juillet 2021 par la Commission européenne.

Dans cette course, Paris fait face à d’autres capitales comme Francfort, Madrid, Vienne et Vilnius, sans oublier la possible candidature de Rome. Mais la capitale française présente des atouts : elle est déjà le siège de l’Autorité bancaire européenne (EBA) depuis 2019 et héberge le Groupe d’action financière (Gafi), organisme intergouvernemental de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, depuis sa création en 1989.

Robert Ophèle à la manœuvre

L’installation de l’agence à Paris faciliterait le transfert de compétences entre l’EBA, actuellement en charge du sujet, et l’Amla, qui sera responsable de la supervision directe de 30 à 40 établissements. Le gouvernement a confié la responsabilité du projet de candidature à Robert Ophèle, qui a été notamment sous-gouverneur de la Banque de France, président de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution puis président de l’Autorité des marchés financiers jusqu'à cet été.

Le dépôt des dossiers de candidature devrait s’ouvrir au printemps 2023 et la décision devrait être prise assez rapidement ensuite, sous la présidence suédoise de l’Union européenne.

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