Les régulateurs veulent préserver les gérants d’actifs d’un Brexit dur

L’Esma s’inquiète de la création possible de « boîtes aux lettres »  en Europe continentale dans un univers post-Brexit. royaume-Uni Europe
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L’Autorité européenne de supervision des marchés (Esma), les régulateurs de marchés nationaux de l’Union européenne et la Financial Conduct Authority (FCA) britannique ont officialisé vendredi la signature d’un accord pour gérer les conséquences d’un Brexit dur dans l’univers de la gestion d’actifs, via deux MoU (memorandum of understanding), qui n’entreraient en vigueur qu’en cas d’absence d’accord sur le Brexit. Le premier, qui porte sur la supervision des agences de notation et des registres de données (trade repositories), permettra à l’Esma de continuer à assurer ses missions. Le second MoU, multilatéral, couvre l'échange d’informations entre la FCA et les superviseurs nationaux de l’UE sur des sujets comme la surveillance des marchés ou la gestion d’actifs. Il permettra notamment «la poursuite par des entités établies au Royaume-Uni, de certaines activités comme la gestion de fonds déléguée ou externalisée pour le compte de contreparties établies» dans l’Espace économique européen.

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