
LCL nomme Serge Magdeleine à sa direction générale

Rebondissement dans la succession à la tête de LCL. Atteint par la limite d’âge de 65 ans pour exercer cette fonction, Michel Mathieu, le directeur général de la filiale du Crédit Agricole, doit laisser son siège le 31 décembre prochain. Comme nous l’indiquions dès mardi matin, Serge Magdeleine, directeur général du Crédit Agricole Alpes-Provence, a été choisi pour lui succéder. Sa nomination a été validée par le conseil d’administration de LCL et officialisée le 31 octobre en milieu de journée.
Au cours des dernières semaines, une autre candidature semblait pourtant tenir la corde, celle de Nicole Gourmelon, directrice générale du Crédit Agricole Atlantique-Vendée, comme l’avait révélé La Lettre A. Mais, selon une source au fait du dossier, Nicole Gourmelon aurait refusé le poste.
Plus de vingt ans au Crédit Agricole
Diplômé de l’Ecole nationale des ponts et chaussées et titulaire d’un MBA du Collège des ingénieurs, Serge Magdeleine a commencé sa carrière dans le conseil, chez Mercer Oliver Wyman en 1996, pour devenir ensuite président fondateur d’Empruntis.com en 1999. En 2001, il a intégré Crédit Agricole SA en tant que responsable de la banque en ligne, avant d’occuper diverses fonctions, dont celle de membre du comité exécutif en charge du digital et de la technologie du groupe Crédit Agricole en 2015. Il avait été nommé directeur général du Crédit Agricole Alpes-Provence en mai 2020.
Sa nomination intervient dans un contexte social particulièrement tendu chez LCL, qui a connu un mouvement de grève au printemps dernier, avant que le CSE ne décide d’exercer son droit d’alerte pour danger sur la santé des salariés.
A lire aussi: LCL : les élus du personnel exercent un droit d’alerte sur la santé des salariés
Plus d'articles du même thème
-
Le président de BP s’apprête à tirer sa révérence sous la pression d’Elliott
Helge Lund quittera le groupe britannique, vraisemblablement en 2026, dans le cadre d’une transition ordonnée. La recherche d’un successeur est désormais lancée. -
Harvest commence à sortir du bois après sa cyber-attaque
Sonia Fendler, directrice générale adjointe chez Harvest, est intervenue à la Convention annuelle de l’Anacofi, quelques jours après s'être exprimée lors d'une réunion organisée par la CNCGP. Elle a donné des premiers éléments d’explications sur l’origine de la fuite de données et confirmé que la période d’indisponibilité des services ne sera pas facturée. -
La loi de finances 2025 a laissé aux banques un sentiment aigre-doux
Par souci de justice fiscale, la loi de Finances 2025 a apporté un certain nombre de modifications dont plusieurs touchent les banques de façon directe ou indirecte. Certaines dispositions ne sont pas à l’avantage du secteur bancaire mais d’autres sont plutôt bénéfiques. Zoom sur deux exemples concrets.
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions