
La Société Générale va supprimer 1.600 postes dans le monde
Mauvaise nouvelle pour les salariés de la banque de financement et d’investissement (BFI) de la Société Générale, ainsi que pour leurs collègues de la banque de détail à l’international et des services financiers internationaux. Selon une source interne, la banque, qui a confirmé l’information ce mardi matin, qui emploie plus de 149.000 personnes dans le monde, a communiqué lundi soir aux représentants du personnel les grandes lignes du volet social de ses plans de réductions de coûts dans ces métiers, avant une présentation détaillée qui sera faite aux élus du personnel mardi matin.
Au total, 1.600 postes environ seront supprimés dans le monde, dont quelque 1.200 au sein de la division Global Banking et Investor Solutions (GBIS), qui compte 22.000 collaborateurs. La France totalisera 752 suppressions de postes, dont 504 chez GBIS.
Le 7 février, la Société Générale avait révisé en baisse ses prévisions de revenus et de rentabilité à moyen terme et annoncé de nouvelles mesures d'économies, dont 500 millions de réductions de coûts dans sa banque d’affaires et de grande clientèle, après un quatrième trimestredifficile.
Le pôle de banque de détail à l’international et de services financiers spécialisés, pourtant présenté comme un moteur des résultats du groupe, paiera lui aussi un tribut aux plans d’économies, avec 171 suppressions de postes dans l’Hexagone.
La période d’information des salariés et de consultation des instances représentatives du personnel débutera mardi. La mise en place du plan de réorganisation et de ses mesures d’accompagnement devrait intervenir fin mai ou début juin.
a Société Générale n’a pas souhaité faire de commentaires.
La direction des ressources humaines de la banque et l’ensemble des organisations syndicales avaient signéle 13 mars l’accord « Emploi 2019-2022 », qui renouvelle les conditions de plans de sauvegarde de l’emploi (PSE) négociées en 2013.
Plus d'articles du même thème
-
Harvest commence à sortir du bois après sa cyber-attaque
Sonia Fendler, directrice générale adjointe chez Harvest, est intervenue à la Convention annuelle de l’Anacofi, quelques jours après s'être exprimée lors d'une réunion organisée par la CNCGP. Elle a donné des premiers éléments d’explications sur l’origine de la fuite de données et confirmé que la période d’indisponibilité des services ne sera pas facturée. -
La loi de finances 2025 a laissé aux banques un sentiment aigre-doux
Par souci de justice fiscale, la loi de Finances 2025 a apporté un certain nombre de modifications dont plusieurs touchent les banques de façon directe ou indirecte. Certaines dispositions ne sont pas à l’avantage du secteur bancaire mais d’autres sont plutôt bénéfiques. Zoom sur deux exemples concrets. -
Thomas Labergère (ING): «Il faut réconcilier le citoyen avec l'économie et la finance»
A l'occasion de l'événement Banques 2030 organisé le 27 mars par L'Agefi, Thomas Labergère, le directeur général d'ING en France, évoque les mesures nécessaires pour promouvoir la compétitivité des banques européennes.
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions -
Contre-espionnage
Fuites sur Israël: Macron a débusqué la taupe au gouvernement
Le président de la République est persuadé d'avoir trouvé la ministre à l'origine de la fuite de ses propos sur Israël