
« Des collaborateurs plus heureux, plus engagés, plus autonomes »
Quels sont les enjeux de l’« upskilling » et du « reskilling » dans les banques ?
Ces programmes sont le plus souvent sollicités pour trois raisons : la première est liée à l’attractivité des établissements bancaires. Recruter et fidéliser des talents est devenu une gageure. Le deuxième enjeu, c’est la capacité à travailler de manière plus agile et plus rapide, et à être innovant au quotidien. Le dernier, c’est la transformation des métiers : 70 % d’entre eux seront amenés à évoluer dans les années qui viennent.
Quels sont les facteurs qui conditionnent la réussite de ces programmes ?
Il faut d’abord que les apprentissages soient ancrés dans la réalité du quotidien, et mettent les collaborateurs en situation de faire concrètement. Chez Fabernovel, nous croyons beaucoup aux vertus du pair à pair. Il faut également essayer de mettre en place un environnement global où c’est toute l’organisation qui est apprenante et où l’on apprend sans même s’en rendre compte.
Quels sont les bénéfices ?
Créer une émulation et redonner du sens au travail. Vous avez donc des collaborateurs plus heureux, plus engagés, plus autonomes, et qui n’hésitent pas à prendre des initiatives sans attendre que la solution vienne d’en haut. L’upskilling permet aussi d’accélérer les cycles de l’innovation. Il doit donc être considéré comme un levier privilégié pour rendre les entreprises plus innovantes.
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