« Aujourd’hui, l’idée de créer une entreprise me fait moins peur »
Témoignage, Eva Nilsson, 24 ans, étudiante du master 224 banque et finance de l’université Paris-Dauphine
Soraya Haquani
Eva Nilsson, 24 ans, étudiante du master 224 banque et finance de l’université Paris-Dauphine
« Nous avons commencé à travailler sur notre projet de fintech début novembre. Nous avons trouvé l’idée d’une assurtech pour les éleveurs de porcs avec une caméra infrarouge qui détecte les maladies et une application mobile qui permet de surveiller l’élevage en temps réel. A l’origine, nous avions pensé à un objet connecté pour les animaux et nous avions vu qu’il en existait pour les animaux de compagnie et les vaches. Nous avons choisi de cibler les porcs spécifiquement parce qu’il s’agit du seul animal de ferme qui ne transpire pas. Par conséquent, sa température corporelle est un très bon indicateur de son état de santé. Nous avons donc décidé de cibler les 14.000 élevages de porcs en France. Puis nous nous sommes réparti les rôles : le business model, la caméra infrarouge, la concurrence, l’agriculture en France et les maladies, et une personne du groupe coordonnait le tout. En ce qui me concerne, le travail de recherche et d’analyse sur notre sujet m’a vraiment beaucoup intéressée. Aujourd’hui, l’idée de créer une entreprise me fait moins peur car j’ai pu vivre cette expérience. Je suis actuellement en recherche de stage de fin d’études et je pense que ce type d’expérience peut être valorisant auprès des recruteurs, notamment ceux du capital-innovation. Je le mettrai en avant lors de mes entretiens. »
Un évènement L’AGEFI
TECH & FINANCE
Plus d'articles du même thème
-
L’emploi américain, une bonne nouvelle dans une période troublée
Les chiffres du rapport mensuel sur le marché du travail ressortent plutôt bons pour le mois de mars. Le détail confirme encore une dynamique faible de l’économie américaine, sans prendre encore en compte les effets des licenciements déjà effectués dans le secteur public, ni ceux liés aux risques économiques résultant de la hausse des droits de douane. -
Comment négocier son salaire quand on travaille dans la finance ?
Quand réclamer une augmentation ? Avec quels arguments ? Vaut-il mieux changer régulièrement d’entreprise ? François Nouri, associé au sein du cabinet Boyden, livre ses conseils aux jeunes professionnels du secteur financier. -
Une grève suivie à la Société Générale accentue la pression sur Slawomir Krupa
L’intersyndicale a organisé une journée de mobilisation ce mardi 25 mars. Les premiers retours font état d’un taux de grévistes d'au moins 20% dans deux régions.
ETF à la Une
Les plus lus
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
A lire sur ...
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions
