Nos articles d’actualité et d’analyse sur les sujets de rémunérations, qu’il s’agisse des salaires dans les secteurs bancaire et assurantiel ou des rémunérations des dirigeants de grandes entreprises.
Le salaire annuel de Brian Moynihan, le directeur général de la Bank of America, a diminué d’environ 2 millions de dollars en 2020, soit une baisse de 7,5% par rapport à 2019, a indiqué la banque américaine dans un document réglementaire. Au total, Brian Moynihan percevra 24,5 millions de dollars. Son salaire fixe a été maintenu à 1,5 million de dollars, le solde étant constitué d'éléments variables. Les bénéfices de BoA ont chuté de 35% l’année dernière, la banque ayant mis de côté des milliards de dollars de réserves pour couvrir la hausse des prêts douteux provoqué par la pandémie de Covid-19. La baisse est encore plus forte pour le directeur général de Citi, dont la rémunération 2020 a chuté de 21%.
Le dernier baromètre du Cercle des épargnants montre l’intérêt des épargants pour le PER, même s’ils sont très peu à y avoir souscrit et à en connaître précisément les contours.
Swiss Life Asset Managers a annoncé ce 25 janvier le lancement d’un fonds de dette souveraine marchés émergents ESG (Environnement, social, gouvernance). Domicilié au Luxembourg, ce véhicule, dénommé «SwissLife Funds (LUX) Bond ESG Emerging Markets Sovereigns», est principalement investi dans des obligations en monnaie «forte» émises par des gouvernements et des entités gouvernementales des marchés émergents. Sur la partie ESG, le fonds s’appuie sur un modèle propriétaire «Emerging Market Country ESG Scoring Model» développé par SwissLife Asset Managers, qui réalise des analyses comparatives et capte également l’évolution dans le temps de la performance ESG de chaque pays. Le fonds a, par ailleurs, pour objectif de se conformer aux exigences de l’article 8 du règlement sur la publication d’informations en matière de durabilité (Sustainable Finance Disclosure Regulation, SFDR) qui entrera en vigueur le 10mars2021. La gestion a été confiée à Rishabh Tiwari, un gérant crédit sur les marchés émergents, qui officie chez Swiss Life AM depuis 2014.
Unilever va exiger d’ici à 2030 de ses fournisseurs qu’ils offrent une rémunération décente à leurs salariés, a annoncé le groupe jeudi en dévoilant plusieurs mesures pour réduire les inégalités sociales. Unilever a reconnu que le plus grand défi sera de faire respecter ces mesures dans des pays comme le Vietnam, les Philippines, le Brésil et l’Inde et notamment au sein des producteurs de thé et cacao. Il promet en outre de dépenser deux milliards de dollars (1,65 milliard d’euros) d’ici à 2025 auprès de fournisseurs détenus ou dirigés par des femmes ou des minorités.
Unilever va exiger d’ici à 2030 de ses fournisseurs qu’ils offrent une rémunération décente à leurs salariés, a annoncé le groupe jeudi en dévoilant plusieurs mesures pour réduire les inégalités sociales. Unilever a reconnu que le plus grand défi sera de faire respecter ces mesures dans des pays comme le Vietnam, les Philippines, le Brésil et l’Inde et notamment au sein des producteurs de thé et cacao. Il promet en outre de dépenser deux milliards de dollars (1,65 milliard d’euros) d’ici à 2025 auprès de fournisseurs détenus ou dirigés par des femmes ou des minorités.
Apple a ajouté des critères de responsabilités sociales et environnementales pour le calcul des bonus de ses hauts dirigeants, d’après des documents déposés mardi soir à l’autorité américaine des marchés financiers (SEC). «A partir de 2021, des facteurs liés à l’environnement, au social et à la gouvernance, basés sur les valeurs d’Apple et d’autres initiatives seront incorporés à notre programme de bonus annuel», indique le groupe technologique.
Le producteur italien de pâtes Barilla a annoncé qu’il versera au total 11 millions d’euros de primes à ses 8.400 salariés pour leur travail durant la crise du Covid-19, en plus des bonus versés habituellement.
Rémunérateur. « Une entreprise telle que la nôtre doit être capable de payer la performance. » James von Moltke, le directeur financier de Deutsche Bank, a annoncé la couleur à l’occasion de la publication des résultats du troisième trimestre. La banque allemande, mieux lotie en 2020 que ses concurrentes du fait de sa faible exposition aux activités de détail et d’un trading en pleine forme, veut marquer le coup auprès de ses meilleurs collaborateurs. L’enveloppe de bonus pourrait rester la même qu’en 2019, autour de 1,9 milliard d’euros, mais les réductions d’effectifs dans sa banque d’investissement entraîneraient une hausse des rémunérations variables individuelles. Encore faut-il que le superviseur, la Banque centrale européenne, sur la base des résultats de l’ensemble de 2020 et des perspectives de l’année à venir, n’y voie pas d’inconvénients. Deutsche Bank, connue pour sa générosité en matière de bonus, affiche toujours un modèle économique fragile.
Solocal convoque ses actionnaires en assemblée générale, qui se tiendra à huis clos, le 27 novembre prochain. Ils sont appelés à se prononcer sur de nouveaux administrateurs, sur la rémunération du PDG, Pierre Danon, sur la rémunération du directeur général sortant, Eric Boustouller, et sur l’autorisation donnée au conseil d’administration à l’effet d’autoriser l’attribution gratuite d’actions de la société à des salariés ou mandataires sociaux du groupe.
Solocal convoque ses actionnaires en assemblée générale, qui se tiendra à huis clos, le 27 novembre prochain. Ils sont appelés à se prononcer sur de nouveaux administrateurs, sur la rémunération du PDG, Pierre Danon, sur la rémunération du directeur général sortant, Eric Boustouller, et sur l’autorisation donnée au conseil d’administration à l’effet d’autoriser l’attribution gratuite d’actions de la société à des salariés ou mandataires sociaux du groupe.
Les partenaires sociaux du secteur bancaire auront bien du mal cette année à discuter des budgets d’augmentations salariales tant le contexte est inédit et l’avenir incertain.
Survenue en pleine saison des AG, la crise du Covid a chamboulé les politiques de rémunérations des groupes cotés. De nombreux ajustements sont attendus.
Les employés de Wall Street doivent s’attendre à voir leurs primes réduites à la portion congrue cette année et certains postes pourraient être supprimés, selon un rapport publié hier par le cabinet de consultants Johnson Associates. Seuls les traders et les banquiers d’investissement impliqués dans les prêts aux entreprises pourraient voir leurs primes augmenter par rapport à l’an dernier, en raison respectivement de l’augmentation de la volatilité sur les marchés financiers et des besoins de financement des sociétés. A l’inverse, ceux qui travaillent dans la gestion d’actifs, le capital-investissement ou la banque de détail peuvent s’attendre à voir leurs bonus réduits jusqu'à 30%.
Soumis pour la première fois en AG, le rapport des rémunérations 2019 de la direction a recueilli 12,97% de votes contre, soit la quasi-unanimité des minoritaires.
Les syndicats ont validé les enveloppes prévues pour les salariés en première ligne pendant le confinement. La Société Générale mise sur la mobilité interne après le gel des embauches.
La rémunération du PDG de Scor Denis Kessler pour 2019 et la politique pour l’année en cours ont été approuvées ce matin par l’assemblée générale du réassureur français. Les deux résolutions ont totalisé respectivement 78,04% et 68,94% de votes positifs, soit le plus faible score des propositions soumises à l’approbation des actionnaires, qui ont toutes été adoptées. Denis Kessler améliore son score, après l’approbation de justesse de sa rémunération au printemps 2019, mais les votes positifs restent inférieurs au niveau de 2018. Les émoluments du PDG de Scor font l’objet de critiques virulentes du fonds activiste Ciam et sont les plus élevées des patrons français de la banque et de l’assurance.