Le géant américain du private equity Blackstone a réalisé le mois dernier le premier closing de son nouveau fonds de rachat à effet de levier (LBO), rapporte mercredi Bloomberg. La taille de ce nouveau véhicule dépasserait à ce stade 22 milliards de dollars, un record dans l’histoire de la firme, et pourrait encore grossir d’ici au bouclage final attendu courant 2019. Blackstone a ainsi de bonnes chances d'éclipser le fonds de 24,7 milliards de dollars levé par Apollo en 2017, record à battre pour l’industrie du LBO. En 2007, au pic de la bulle du crédit, Blackstone avait levé plus de 20 milliards de dollars pour son fonds LBO de l'époque.
Le géant américain du private equity Blackstone a réalisé le mois dernier le premier closing de son nouveau fonds de rachat à effet de levier (LBO), rapporte mercredi Bloomberg. La taille de ce nouveau véhicule dépasserait à ce stade 22 milliards de dollars, un record dans l’histoire de la firme, et pourrait encore grossir d’ici au bouclage final attendu courant 2019. Blackstone a ainsi de bonnes chances d'éclipser le fonds de 24,7 milliards de dollars levé par Apollo en 2017, record à battre pour l’industrie du LBO.
OPTIMISME. Si le marché des prêts à effet de levier s’est considérablement développé ces dernières années, les craintes concernant la détérioration de la qualité de crédit, rappelant de manière inquiétante la crise de 2008, ne sont pas justifiées, indique Partners Group dans une note publiée ce mois-ci. La société de gestion estime que le marché des leveraged loans s’est développé en suivant la même dynamique que les autres marchés de dette. Elle rappelle que, dans un environnement de taux bas, la charge de la dette est mieux couverte par l’Ebitda des entreprises qu’il y a dix ans et qu’en LBO (leverage buy out), les fonds investissent aujourd’hui davantage de fonds propres. Partners Group admet que les leviers ont augmenté et que les conditions d’emprunt se sont dégradées pour les investisseurs, mais considère que les fondamentaux du marché demeurent globalement solides.
Le groupe allemand Goldbeck a annoncé l’acquisition de GSE auprès de Towerbrook Capital Partners et des autres actionnaires de l’entreprise française de construction d’immobilier d’entreprise. Towerbrook était actionnaire de GSE depuis 13 ans. La société a réalisé un chiffre d’affaires de 570 millions d’euros en 2018, en hausse de 30% par rapport à 2017. Le montant de la transaction n’est pas communiqué. Goldbeck est une société de construction clé en main. Elle réalise 2,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires, principalement sur les marchés d’Europe centrale ou du nord. «Elle compte sur son nouveau partenaire pour couvrir les marchés d’Europe de l’Est et du Sud», indique un communiqué. La transaction est soumise à l’approbation de l’Autorité de la concurrence.
Le groupe allemand Goldbeck a annoncé l’acquisition de GSE auprès de Towerbrook Capital Partners et des autres actionnaires de l’entreprise française de construction d’immobilier d’entreprise. Towerbrook était actionnaire de GSE depuis 13 ans. La société a réalisé un chiffre d’affaires de 570 millions d’euros en 2018, en hausse de 30% par rapport à 2017.
Le fonds d’investissement Cinven a remporté les enchères pour le contrôle du groupe d’enseignement supérieur privé Inseec U, que son propriétaire Apax Partners avait mis en vente. Fondé en 1975 à Bordeaux, Inseec U rassemble aujourd’hui 16 écoles à travers le monde. Le montant de la transaction, confidentiel, approcherait les 800 millions d’euros. BC Partners et Carlyle étaient également sur les rangs.
La transaction multidevises, la plus importante en taille depuis septembre, passe cette semaine le test des investisseurs dans un climat moins favorable.
Les fonds d’investissement américains Bain Capital et Carlyle envisageraient une offre conjointe sur Osram, indique Bloomberg selon des sources proches du dossier. Des due diligence seraient en cours, poursuit l’agence, et une décision sur le lancement éventuel d’une offre pourrait être prise en mars. Ancienne filiale d'éclairage de Siemens, Osram capitalise un peu moins de 4 milliards d’euros à la Bourse de Francfort.
Ultimate Software Group a annoncé lundi la conclusion d’un accord en vue d'être racheté par un groupe d’investisseurs emmené par Hellman & Friedman dans le cadre d’une transaction entièrement en numéraire d’un montant d’environ 11 milliards de dollars (9,6 milliards d’euros). Les actionnaires de l'éditeur américain de logiciels de ressources humaines recevront 331,50 dollars en numéraire par action, un prix correspondant à une prime de 32% par rapport au cours moyen d’Ultimate, pondéré en fonction des volumes, sur la période de 30 séances terminée au 1er février.
Sources se donne les moyens de ses ambitions. Cette société, spécialisée dans la conception d’usines de traitement de l’eau et fondée en 2000 par Patrick Billette, ancien directeur France de Degrémont (groupe Suez), fait entrer à son capital le fonds Emergence ETI de Turenne Capital, leader sur l’opération, et le fonds FIEE de Bpifrance, ainsi que dix cadres de l’entreprise. Ces nouveaux entrants rejoignent au sein de l’actionnariat Patrick Billette et Isatis Capital, qui remet au pot à cette occasion. Sources, qui travaille pour des syndicats des eaux, des municipalités et des communautés d’agglomération, réalise un chiffre d’affaires annuel de 20 millions d’euros environ et son activité connaît une croissance à deux chiffres.
Premier investissement pour Abénex Croissance. Ce fonds, lancé en décembre par Abénex et dédié aux opérations small caps, a acquis Tartefrais. Basé dans le Calvados, ce fabricant de pâtisserie industrielle fraîche était jusqu’à présent détenu par son fondateur, Patrick Georget, ses dirigeants et le groupe normand Vikings. Tous ont réinvesti dans la société à l’occasion de cette transaction. Tartefrais, qui réalise un chiffre d’affaires annuel de 27 millions d’euros, devient la première entité opérationnelle du groupe agroalimentaire NG, créé par Abénex pour développer une stratégie de build-up. Pour les besoins de cette acquisition, Abénex Croissance avait réalisé un pré-closing auprès d’investisseurs comme Ardian, Arkéa et Crédit Agricole Indosuez. Le fonds projette de lever 125 millions d’euros.
Les créanciers vont prendre la totalité du capital à la suite de l'effacement de 201,6 millions d'euros de dette. LBO France et Roger Zannier disparaissent du capital.
Tikehau Capital a annoncé jeudi matin la cession de sa participation au capital de Spie Batignolles, au lendemain de l’annonce de la sortie d’Ardian. Le montant du financement s'élève à 190 millions d’euros, dont 67 millions apportés par Tikehau IM. Ce sont désormais 360 collaborateurs de Spie Batignolles qui détiennent majoritairement le capital de l’entreprise. Tikehau Capital avait hérité de cette participation au moment de l’acquisition en 2013 de Salvepar. La société d’investissement minoritaire cotée était entrée au capital de Spie Batignolles en 2010.
Tikehau Capital a annoncé ce matin la cession de sa participation au capital de Spie Batignolles, au lendemain de l’annonce de la sortie d’Ardian. « Cette cession s’accompagne par la mise en place d’un financement arrangé par sa filiale de gestion d’actifs Tikehau IM visant à permettre à 200 managers de la société d’entrer au capital aux côtés de l’équipe dirigeante menée par Jean-Charles Robin, président de Spie Batignolles », précise Tikehau Capital.
Ardian a annoncé la vente de ses 18% au capital de Spie Batignolles, qui intervient notamment dans l’immobilier. Après cette opération, 360 collaborateurs de Spie Batignolles sont engagés au capital et détiennent majoritairement le groupe. A l’occasion de cette cession, de nouveaux investisseurs financiers entrent au capital : EMZ Partners, Tikehau Investment Management, Société Générale Capital Partenaires, IDIA Capital Investissement et SOCADIF Capital Investissement. Ardian était présent au capital de Spie Batignolles depuis 2014. Il avait acquis la participation détenue auparavant par Equistone. Le groupe a réalisé 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2018 et emploie plus de 7.000 collaborateurs.
Ardian a annoncé la vente de ses 18% au capital de Spie Batignolles. « Dans le cadre de cette opération, 200 managers de Spie Batignolles entrent nouvellement au capital de l’entreprise aux côtés de l’équipe dirigeante menée par Jean-Charles Robin, président du directoire », explique le fonds d’investissement. Après cette opération, 360 collaborateurs de Spie Batignolles sont engagés au capital et détiennent majoritairement le groupe.
Arconic a déclaré qu’il ne cherchait plus à se vendre. La semaine dernière, le Wall Street Journal avait rapporté que la société de capital-investissement Apollo Global Management était proche d’un accord en vue d’acquérir l'équipementier aéronautique pour 10 milliards de dollars, après des mois de négociations pour retirer la société de la cote. «Nous n’avons pas de proposition pour une transaction sur l’ensemble du groupe que nous jugions dans le meilleur intérêt des actionnaires d’Arconic et des autres parties intéressées », a déclaré son président John Plant dans un communiqué. Le groupe mènera à bien son projet de vente de son activité de bâtiment et de construction.
Arconic a déclaré qu’il ne cherchait plus à se vendre. La semaine dernière, le Wall Street Journal avait rapporté que la société de capital-investissement Apollo Global Management était proche d’un accord en vue d’acquérir l'équipementier aéronautique pour 10 milliards de dollars, après des mois de négociations pour retirer la société de la cote.
Le closing en seulement trois mois du septième fonds d’Astorg, soit le maximum prévu par la société de LBO (leveraged buy-out) qui avait pour objectif 3,2 milliards. Deux fois plus grand qu’Astorg VI et largement sursouscrit par des investisseurs de natures et horizons géographiques très divers, il sera investi dans des entreprises européennes de valeur comprise entre 200 millions et 2 milliards.
Le spécialiste du capital-investissement dans le Sud de la France a récolté 200 millions d'euros. Le Fonds européen d’investissement et Aviva sont de l'aventure.