Nos articles d'actualités et d'analyse sur l'allocation des investisseurs par grandes classes d'actifs - actions, obligations, crédit, actifs réels, immobilier.
Cherchant à se défaire d’au moins 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires d’ici à la fin 2019, Saint-Gobain a débuté l’année tambour battant en annonçant le 8 janvier le projet de cession de son activité de carbure de silicium à OpenGate Capital. L’offre ferme et irrévocable formulée par le fonds américain au terme d’un processus concurrentiel ne comporte pas de condition de financement, a précisé Saint-Gobain. Les activités reprises représentent un chiffre d’affaires annuel d’environ 120 millions d’euros. Créé en 2005 en Californie, OpenGate Capital dispose d’un bureau à Paris dirigé par Sébastien Kiekert Le Moult et Julien Lagrèze. Le fonds est un habitué des carve out industriels en France. Il a finalisé en décembre 2018 la reprise de Fichet auprès du groupe suédois Gunnebo.
La holding belge Cobepa a remporté le mois dernier les enchères pour Scalian devant Naxicap, LBO France et Qualium/CM CIC Investissement, en valorisant la cible autour de 200 millions d’euros. La société de conseil et d’ingénierie était contrôlée depuis 2015 par le fonds Winch Capital 3 d’Andera (l’ex-EdRIP). Sur les 12 mois à fin juin 2018, ce spécialiste de la R&D externalisée a dégagé des revenus de 190 millions d’euros pour un Ebitda ajusté de 21 millions. La projection de chiffre d’affaires sur l’ensemble de l’exercice dépasse les 200 millions. La transaction sera financée par une dette senior de 140 millions d’euros, comprenant un term loan B à 7 ans et une ligne d’acquisition et de capex de 35 millions à 6 ans. Natixis et SG CIB lanceront ce mois-ci la syndication.
LFPI a bouclé juste avant Noël une prise de participation majoritaire au capital de Digit RE, à l’issue d’un processus d’enchères organisé par Rothschild et qui aura attiré fonds et acteurs de l’immobilier. Le fonds était entré en discussions exclusives avec Artémis, holding de la famille Pinault (et propriétaire de L’Agefi) l'été dernier. Le groupe dirigé par Olivier Colcombet, connu pour ses réseaux de conseillers immobiliers indépendants Capifrance et Optimhome, a dégagé 159 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2018 pour une marge estimée à environ 10%. Il compte notamment s’appuyer sur LFPI pour accélérer le développement de Dili, son service d’achat immédiat testé depuis mai 2018, et consolider son expansion internationale au Portugal et en Allemagne. Artémis conserve une participation significative au capital.
KKR, qui possède déjà 25% de Telepizza, a annoncé vendredi avoir lancé une offre de rachat de 431,7 millions d’euros sur la totalité de la chaîne de restauration rapide espagnole. Le fonds de capital investissement propose 6 euros par action, soit une prime de 24,2% par rapport au cours de clôture de Telepizza jeudi et entend retirer ensuite Telepizza de la cote.
Le développeur de jeux suédois Cherry a annoncé qu’un consortium emmené par le fonds d’investissement britannique Bridgepoint avait formulé une offre de rachat en numéraire de 9,19 milliards de couronnes (893 millions d’euros). Le président de Cherry, Morten Klein, fait partie du consortium à l’origine de cette offre. Le prix proposé (87 couronnes par action) représente une prime de 20% par rapport au cours de clôture de lundi. Le comité indépendant mis sur pied par Cherry pour examiner la proposition recommande aux actionnaires de l’accepter.
Le développeur de jeux suédois Cherry a annoncé qu’un consortium emmené par le fonds d’investissement britannique Bridgepoint avait formulé une offre de rachat en numéraire de 9,19 milliards de couronnes (893 millions d’euros). Le président de Cherry, Morten Klein, fait partie du consortium à l’origine de cette offre. Le prix proposé (87 couronnes par action) représente une prime de 20% par rapport au cours de clôture de lundi.
Merck a annoncé vendredi un accord en vue de racheter la société française de santé animale Antelliq, l’ex-Allflex, pour 2,1 milliards d’euros en numéraire et la reprise d’une dette de 1,15 milliard d’euros. Antelliq est spécialisée dans l’identification numérique, la traçabilité et la surveillance des animaux d'élevage et de compagnie. La société a réalisé un chiffre d’affaires de 360 millions d’euros sur l’exercice clos fin septembre. La transaction devrait être bouclée au deuxième trimestre 2019.
Le fonds PAI Partners a annoncé son entrée en négociations exclusives avec ICG pour le rachat du fabricant de volets roulants Stella, connu notamment pour ses marques La Toulousaine et Profalux. Le montant de l’acquisition n’est pas communiqué. Stella, qui prévoit de réaliser une chiffre d’affaires de 230 millions d’euros en 2018, pourrait dégager cette année, selon des sources bancaires, un Ebitda de près de 55 millions d’euros.
Mirova, I Squared et Stonepeak sont en lice face à l'industriel Techem pour racheter le spécialiste du chauffage. Ce dernier vaudrait au moins 720 millions d'euros.
Le fonds américain de private equity Vista Equity Partners a conclu un accord en vue d’acquérir le fournisseur de logiciels Apptio pour 1,94 milliard de dollars. Les actionnaires d’Apptio recevront 38 dollars par action, soit une prime de 53% par rapport au cours de clôture du titre vendredi, à 24,85 dollars. Le prix d’achat se situe néanmoins en dessous du plus haut historique d’Apptio, atteint en clôture voilà deux mois environ.
Après André, Naf Naf, Pataugas, Kookaï, Merkal, Besson et dernièrement Chevignon, Vivarte met officiellement en vente de nouvelles enseignes. Le groupe d’habillement cherche des repreneurs pour ses marques de chaussures Minelli, San Marina et Cosmoparis. Vivarte justifie sa décision par la dégradation continue du marché de la chaussure - en recul de 3,5% en un an - qui nécessite «la mise en oeuvre de stratégies de repositionnement important». Après ces opérations, Vivarte ne comptera que deux enseignes : La Halle et Caroll. Ces nouvelles cessions doivent aussi servir à rembourser le solde de la dette du groupe, même si celle-ci a été réduite de plus de 2,8 milliards d’euros ces dernières années. Selon l’accord de restructuration de 2014, Vivarte doit rembourser l’an prochain la moitié des 600 millions d’euros de dette new money apportés par les créanciers. La seconde moitié doit être remboursée en 2021. Vivarte publiera ses comptes annuels 2017-2018 dans un mois.
La situation financière se tend de nouveau chez Camaïeu. Après avoir déjà restructuré sa dette LBO fin 2016, le groupe de prêt-à-porter mène de nouvelles négociations encadrées avec ses créanciers, a appris L’Agefi. Modacin, la holding de tête de Camaïeu, porte encore un peu plus de 425 millions d’euros de dette senior. Contacté par L’Agefi, Camaïeu confirme des discussions en cours en vue d’obtenir un allongement de la maturité de sa dette.
La division Financial & Risk (F&R) de Thomson Reuters, qui passera début octobre dans le giron de Blackstone, a lancé hier aux Etats-Unis et en Europe l’opération de financement de son LBO pour un montant global de 13,5 milliards de dollars (11,6 milliards d’euros). Elle comprend un prêt à terme de 5,5 milliards de dollars et un autre de 2,2 milliards d’euros, tous deux à échéance 2025, des obligations senior en euro et en dollars pour un montant total de 3 milliards de dollars à échéance 2026 et un crédit revolving de 750 millions de dollars. S’y ajoutent des obligations senior non garanties de maturité 2026 pour 1,8 milliard de dollars et 600 millions d’euros.