Nos articles d’actualité et d’analyse sur la Banque centrale européenne (BCE), sur les déclarations de ses principaux dirigeants, sur ses annonces de politiques monétaires (évolution des taux directeurs, programmes de liquidité ou de rachats d’actifs, suivi de l’inflation).
Les économistes jugent que ce n’est pas un bon indicateur, mais comme la Banque centrale européenne (BCE) le prend au sérieux, il est intéressant de noter que les anticipations d’inflation à un an des consommateurs de la zone euro ont été revues à la baisse, pour la moyenne comme pour la médiane selon la dernière enquête à fin novembre, pour la première fois depuis mai 2022, voire depuis 2021 si on omet la parenthèse de mars à mai 2022 pour la moyenne. La médiane des anticipations d’inflation à 12 mois est ainsi passée de 5,4% à 5% fin novembre, et celle des anticipations à trois ans de 3% à 2,9%, ce qui reste au-dessus de la cible de 2% de la banque centrale. La moyenne des anticipations pour l’année à venir ressort encore à 7,3%, bien au-dessus du chiffre médian. L’institution de Francfort voit, elle, un ralentissement de la croissance des prix à 3,6% au dernier trimestre 2023, un peu au-dessus du consensus des économistes (+3,5%).
Les économistes savent que ce n’est pas un bon indicateur, mais comme la Banque centrale européenne (BCE) le prend au sérieux, il est intéressant de noter que les anticipations d’inflation à un an des consommateurs de la zone euro ont été revues à la baisse, pour la moyenne comme pour la médiane selon la dernière enquête à fin novembre, pour la première fois depuis mai 2022, voire depuis 2021 si on omet la parenthèse de mars à mai 2022 pour la moyenne.
La Banque centrale européenne a annoncé une augmentation de ses taux de 50 points de base et le début de son resserrement quantitatif à hauteur de 15 milliards d'euros par mois dès mars 2023.
Les banques de la zone euro vont rembourser à la Banque centrale européenne (BCE) le 21 décembre par anticipation, 447,5 milliards d’euros sur les opérations de refinancement à plus long terme (TLTRO 3). Avec les 296 milliards déjà remboursés par anticipation le 23 novembre du fait de ses changements sur les taux d’emprunt, plus des 52 milliards sur l’opération TLTRO 3.2 arrivée à échéance en décembre, près de 800 milliards de liquidités sur 2.100 auront été effacés en un mois. Et 800 à venir en 2023 sur les 1.300 restant, soit une réduction du bilan très rapide, bien plus que celle de la Fed. Si le remboursement de novembre avait un peu déçu les marchés, c’est parce qu’une large partie des 1.500 milliards arrivant à échéance l’année prochaine gardaient, pour les plus grandes banques, non pas 0% de leur valeur réglementaire au titre du ratio de liquidité à long terme (NSFR) dans la dernière année, comme pour les petites banques, mais encore 50% dans les six mois précédant les six derniers mois. Cet intérêt tombe désormais pour l’opération TLTRO 3.4 à échéance en juin 2023, qui a logiquement fait l’objet de la plus grosse demande de remboursement pour décembre vendredi (351 milliards à elle seule).
Après avoir déjà rendu 300 milliards d'euros en novembre, les banques vont rembourser près de 500 milliards d'euros d'ici la fin du mois, dont 447,5 milliards par anticipation.
Le crédit au secteur privé en zone euro a diminué en octobre pour la première fois en rythme mensuel depuis 2021, selon le point mensuel de la Banque centrale européenne (BCE). En rythme annuel, il progresse encore, mais moins rapidement, de 5,2% en octobre après 5,7% en septembre et 5,6% en août, notamment à cause d’un net ralentissement des prêts aux ménages, dont le taux de croissance annuel ajusté passe de +4,4% en septembre à +4,2% en octobre. Le taux de croissance annuel ajusté des prêts aux entreprises non financières s’établit à 8,9%, comme en septembre. Le taux de croissance annuel des prêts au secteur privé corrigés des cessions de prêts, de la titrisation et de la trésorerie a diminué de 7% en septembre à 6,5% en octobre.
Le crédit au secteur privé en zone euro a diminué en octobre pour la première fois en rythme mensuel depuis 2021, selon le point mensuel de la Banque centrale européenne (BCE). En rythme annuel, il progresse donc encore, mais moins rapidement, de 5,2% en octobre après 5,7% en septembre et 5,6% en août, notamment à cause d’un net ralentissement des prêts aux ménages, dont le taux de croissance annuel ajusté passe de +4,4% en septembre à +4,2% en octobre. Le taux de croissance annuel ajusté des prêts aux entreprises non financières s’établit à 8,9%, comme en septembre. Le taux de croissance annuel des prêts au secteur privé corrigés des cessions de prêts, de la titrisation et de la trésorerie a diminué de 7% en septembre à 6,5% en octobre.
La croissance des salaires en zone euro pourrait contribuer à une inflation au-dessus de l’objectif de 2% dans les prochaines années. Toutefois aucun changement n’est encore réel dans la dynamique globale, et les indicateurs actuels de l’inflation sous-jacente pourraient même être trompeurs, a détaillé vendredi dans un long blog Philip Lane, économiste en chef de la Banque centrale européenne (BCE). La lecture de ses graphiques montre même qu’il n’y a pas vraiment d’inflation par les salaires ni par les services en zone euro depuis le quatrième trimestre 2019, mais plutôt des effets de rattrapage. Alors qu’une récession ne devrait pas favoriser une boucle prix-salaires, certains membres de la BCE continuent à plaider en faveur d’une action préventive.
La croissance des salaires en zone euro pourrait contribuer à une inflation au-dessus de l’objectif de 2% dans les prochaines années. Toutefois aucun changement n’est encore réel dans la dynamique globale, et les indicateurs actuels de l’inflation sous-jacente pourraient même être trompeurs, a détaillé vendredi dans un long blog Philip Lane, économiste en chef de la Banque centrale européenne (BCE).