Nos articles d’actualité et d’analyse sur la Banque centrale européenne (BCE), sur les déclarations de ses principaux dirigeants, sur ses annonces de politiques monétaires (évolution des taux directeurs, programmes de liquidité ou de rachats d’actifs, suivi de l’inflation).
La BCE a enregistré 1,84 milliard d'euros de réductions de valeur en 2022, principalement en raison de moins-values latentes sur les titres détenus en fonds propres et sur les portefeuilles en dollars américains.
Alors que les marchés relèvent leurs anticipations de hausse des taux de la Banque centrale européenne, le gouverneur de la Banque de France pointe un excès de volatilité.
Alors que les marchés relèvent leurs anticipations de hausse des taux de la Banque centrale européenne, le gouverneur de la Banque de France pointe un excès de volatilité.
Après avoir déjà rendu 796 milliards d’euros entre novembre et décembre - dont 744 milliards par anticipation, les banques de la zone euro ont encore remboursé, dans une certaine discrétion, 63 milliards le 11 janvier et 37 milliards le 8 février sur les opérations de refinancement à plus long terme (TLTRO 3) de la Banque centrale européenne (BCE). Ces deux dates avaient, comme celle du 16 novembre dernier (-296 milliards), été ajoutées au calendrier normal le 27 octobre avec les changements de règles de rémunération décidés alors afin d’accélérer les remboursements de ces prêts. Avec deux objectifs : réduire le bilan de la BCE et les liquidités dans l’économie qui pourraient freiner la transmission de la politique monétaire actuellement restrictive, et limiter l’effet d’aubaine pour les banques emprunteuses avec la hausse des taux, qui coûte au passage plusieurs dizaines de milliards en charges d’intérêts nettes aux banque centrales de l’Eurosystème. Les banques ont emprunté au total 2.339 milliards d’euros à la BCE ces dernières années dans le cadre des TLTRO 3 en profitant de conditions très avantageuses (taux d’emprunt à -1%) pour encourager le maintien des prêts à l’économie pendant la crise du Covid (jusqu’à juin 2022). Deux prochaines dates de remboursement normal des prêts TLTRO 3 tomberont le 15 mars et le 14 juin prochains, avec encore 35 milliards d’encours (sur 115 initialement) pour la première, et surtout plus de 550 milliards (sur 1.308 initialement) pour la deuxième.
Après avoir déjà rendu 796 milliards d’euros entre novembre et décembre - dont 744 milliards par anticipation, les banques de la zone euro ont encore remboursé, dans une certaine discrétion, 63 milliards le 11 janvier et 37 milliards le 8 février sur les opérations de refinancement à plus long terme (TLTRO 3) de la Banque centrale européenne (BCE). Ces deux dates avaient, comme celle du 16 novembre dernier (-296 milliards), été ajoutées au calendrier normal le 27 octobre avec les changements de règles de rémunération décidés alors afin d’accélérer les remboursements de ces prêts. Avec deux objectifs : réduire le bilan de la BCE et les liquidités dans l’économie qui pourraient freiner la transmission de la politique monétaire actuellement restrictive, et limiter l’effet d’aubaine pour les banques emprunteuses avec la hausse des taux, qui coûte au passage plusieurs dizaines de milliards en charges d’intérêts nettes aux banque centrales de l’Eurosystème.
La règle tacite fixée par la présidente Christine Lagarde en avril 2022 afin que les membres de la Banque centrale européenne (BCE) évitent d’exprimer des opinions divergentes dans les quatre jours qui suivent la réunion de politique monétaire semble caduque. Revenant sur la décision de jeudi de relever le taux directeur de 50 points de base (pb) en février (à 2,50%) et très probablement en mars (à 3%), le gouverneur autrichien Robert Holzmann a déclaré lundi lors d’une conférence que, l’inflation en zone euro restant beaucoup trop élevée, «le risque d’un resserrement excessif semble minuscule par rapport au risque d’en faire trop peu (…). Nos décisions de politique monétaire doivent continuer à montrer les ‘dents’ jusqu’à ce que nous observions une convergence crédible vers notre objectif qui soit également ressentie par le grand public», a-t-il ajouté. Depuis les annonces de la BCE, plusieurs autres membres de l’institution, à l’image de Peter Kazimir et Gediminas Simkus, ont plaidé pour un relèvement similaire des taux en mai (à 3,50%), en plus de la hausse prévue en mars.
Se concentrer sur la haute qualité et la liquidité lors de la prise de risque dans les portefeuilles sera essentiel en 2023, car la pression sur la politique monétaire reste intense.,
La règle tacite fixée par la présidente Christine Lagarde en avril 2022 afin que les membres de la Banque centrale européenne (BCE) évitent d’exprimer des opinions divergentes dans les quatre jours qui suivent la réunion de politique monétaire semble caduque. Revenant sur la décision de jeudi de relever le taux directeur de 50 points de base (pb) en février (à 2,50%) et très probablement en mars (à 3%), le gouverneur autrichien Robert Holzmann a déclaré lundi lors d’une conférence que, l’inflation en zone euro restant beaucoup trop élevée, «le risque d’un resserrement excessif semble minuscule par rapport au risque d’en faire trop peu (…). Nos décisions de politique monétaire doivent continuer à montrer les ‘dents’ jusqu’à ce que nous observions une convergence crédible vers notre objectif qui soit également ressentie par le grand public», a-t-il ajouté.
La banque centrale a relevé de 0,5 point ses taux directeurs et annonce une hausse équivalente en mars. Mais les marchés anticipent déjà la fin du resserrement.
La croissance des prêts aux entreprises a fortement ralenti en décembre en zone euro, pour le deuxième mois d’affilée, mettant ainsi fin à la plus grande vague d’emprunts depuis plus de dix ans, alors que la hausse des taux et les craintes de possible récession semblaient s’installer, selon les données de la Banque centrale européenne (BCE) publiées vendredi. Cette croissance est ainsi passée de 8,3% en novembre à 6,3% en décembre, tandis que celle du crédit aux ménages (immobilier + consommation) a poursuivi son ralentissement progressif depuis quatre mois, de 4,1% à 3,8%. Le flux mensuel des prêts aux entreprises a fortement diminué : -16 milliards d’euros, après -4 milliards un mois plus tôt. La croissance du crédit au secteur privé dans son ensemble ressort à 4,2%, après 5,1%.
Une nouvelle hausse de taux d'un demi-point est attendue ce jeudi. L’institution devrait maintenir son discours restrictif tant que l’inflation sous-jacente n’aura pas chuté.
La croissance des prêts aux entreprises a fortement ralenti en décembre en zone euro, pour le deuxième mois d’affilée, mettant ainsi fin à la plus grande vague d’emprunts depuis plus de dix ans, alors que la hausse des taux et les craintes de possible récession semblaient s’installer, selon les données de la Banque centrale européenne (BCE) publiées vendredi.
De nombreuses entreprises publieront leurs comptes, d'Apple à Sanofi en passant par Alphabet, Amazon, Meta, Exxon Mobil, Publicis ou Dassault Systèmes.