Les notaires rappelleront aux entrepreneurs comment se rendre insaisissable
Du 15 au 18 juin prochain se tiendra à Marseille, le 110ème Congrès des Notaires de France, portant sur le thème «Vie professionnelle et famille: place au contrat».
Il sera notamment l’occasion de revenir sur cette procédure d’insaisissabilité qui coûte environ 1000 euros, droits d’enregistrements et publicité dans les journaux d’annonces légales compris. Dans le document communiqué, il est ainsi mis en avant qu’il s’agit d’«une somme modique si on la compare aux difficultés qu’elle permet d’éviter à l’entrepreneur individuel et à sa famille».
« La réponse réside dans la déclaration d’insaisissabilité, explique Me Olivier Gazeau, notaire à Malemort-sur-Corrèze. Par un acte officiel, rendu public, le chef d’entreprise décide : je déclare que tel ou tel de mes biens immobiliers ne pourra être saisi. Il s’agira en pratique le plus souvent de sa maison, plus rarement, de sa résidence secondaire ».
Plus d’informations sur la manifestation ici.
Plus d'articles du même thème
-
PARTENARIAT
Apprendre à désapprendre : les limites du savoir
L’illusion de la connaissance et comment surmonter les limites de l’apprentissage -
PARTENARIAT
Investissement : Quand la simplicité devient un piège
Pourquoi la simplicité n’est pas toujours la meilleure solution
ETF à la Une
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions