L’actionnariat de long terme concerné par une proposition de loi
L’article 5 prévoit d’instaurer un droit de vote double de droit pour les actions de sociétés cotées détenues depuis deux ans. Il dispose que l’attribution des droits de vote double est de droit dans les sociétés cotées, lorsque les actions au nominatif sont détenues depuis deux ans, ainsi que, dès leur émission, dans le cas d’attribution d’actions gratuites au nominatif pour les actionnaires détenant déjà des actions bénéficiant du droit de vote double, sauf si les statuts de la société en décident autrement ou les actionnaires réunis en assemblée générale extraordinaire s’y opposent.
L’article 7 prévoit d’augmenter la part du capital social susceptible d’être attribuée aux salariés sous forme d’actions gratuites.
L’article 8 envisage la possibilité pour les dirigeants d’une société d’agir pour faire échec à une offre publique d’acquisition.
Ce texte sera examiné au Sénat le mardi 4 février.
Plus d'articles du même thème
-
PARTENARIAT
Apprendre à désapprendre : les limites du savoir
L’illusion de la connaissance et comment surmonter les limites de l’apprentissage -
PARTENARIAT
Investissement : Quand la simplicité devient un piège
Pourquoi la simplicité n’est pas toujours la meilleure solution
ETF à la Une
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions