Eric Pinon, président d’honneur et Thomas Valli, directeur des études économiques de l’Association française de la gestion (AFG), reviennent sur la place de la gestion d'actifs dans l’épargne financière des ménages.
Le millésime qui s'achève est une année de jonction. Il aura à la fois marqué la fin d’une période complexe mais maîtrisée, et ouvert des temps bien plus difficiles à cerner.
Les institutions de retraite professionnelle restent fortement exposées aux risques de transition et sont encore trop peu à conduire des tests de résistance environnementaux dans leur propre gestion des risques.,
En 2022, les ventes sont en repli de 6,1% sur un an et les prix en hausse de 4%. Le pouvoir d’achat immobilier des Français s’amenuise: en 23 ans, ils ont perdu 19m² de surface achetable.
La caisse nationale d'assurance luxembourgeoise refusait l'octroi d'une pension de survie pour absence d'inscription du pacs au répertoire civil luxembourgeois.
Dans un contexte inflationniste, l’indice de performance de l’épargne financière des ménages pourrait renforcer la transparence des portefeuilles des Français et en améliorer la diversification.
WisdomTree dispose d’une plateforme de plusieurs stratégies thématiques avec chacune leur propre besoin d’infrastructures, d'où il ressort quel’immobilier peut avoir sa place dans une stratégie thématique
Indosuez Wealth Management a annoncé ce 14 décembre trois nominations au sein de sa direction générale. Olivier Carcy est nommé directeur général Europe pour Indosuez Wealth Management et senior country officer pour le groupe Crédit Agricole au Luxembourg, et remplace Olivier Chatain, qui est nommé responsable stratégie, juridique et transformation d’Indosuez Wealth Management. Marc-André Poirier est lui nommé directeur général pour la Suisse d’Indosuez Wealth Management et senior country officer pour le groupe Crédit Agricole. Ils sont tous les trois rattachés à Jacques Prost, le directeur général d’Indosuez Wealth Management. Olivier Carcy est désormais responsable du pilotage et du développement de l’activité de gestion de fortune de la zone Europe (hors France), notamment au travers des implantations d’Indosuez en Belgique, Espagne et Italie. Basé à Luxembourg, il intègre le comité de direction. Olivier Chatain supervise la stratégie du groupe Indosuez ainsi que les lignes métiers Juridique et Secrétariat Général. Basé à Paris, il demeure membre du comité de direction. Enfin, Marc-André est responsable du pilotage et du développement de l’activité de gestion de fortune en Suisse, en Asie et au Moyen-Orient. Il a également la responsabilité des métiers de banque commerciale et du financement transactionnel des matières premières en Suisse. Basé à Genève, il intègre le comité de direction.
A quelques semaines de l’entrée en application des normes techniques du règlement SFDR («Sustainable Finance Disclosure»), les investisseurs naviguent toujours dans un «flou artistique» pour mettre en conformité leurs fonds dits «durables» (Article 9), estime la dernière étude de Novethic et de l’Ademe parue mercredi 14 décembre. La vague récente de déclassification des fonds Article 9 en Article 8 moins astreignants, traduit la fébrilité des sociétés de gestion. «Les prérequis techniques adoptés à l’été ont semblé trop exigeants aux yeux des sociétés de gestion», avance Novethic. Les grands gérants comme Blackrock, Amundi, Axa IM ont fait machine arrière et plaidé le «malentendu ». Les principes directeurs de la classification des fonds ont été présentés le 10 mars 2022. Les normes techniques devant clarifier la pratique s’appliqueront le 1er janvier 2023. Entre temps, le marché a pris peu à peu conscience de ce qu’attendaient les régulateurs, sur les «objectifs de durabilité, les indicateurs à utiliser ou la part que le portefeuille doit allouer à des investissements durables». Ainsi, depuis juin 2022 et la publication d’une première version («draft») des normes techniques, les gérants savent qu’un fonds Article 9 ne pourra investir, sauf cas particuliers, que dans des actifs répondant à cette définition «durable». Or, selon l’étude de Novethic, seuls 19 fonds étiquetés Article 9 sur un panel de 195 fonds annonçaient une part minimum d’investissements durables (autour de 80% des actifs). Depuis novembre, les gérants savent également qu’ils devront appliquer la même définition «durable» à l’ensemble de leurs fonds, y compris les ETF et les fonds de fonds. Par exemple, un gérant qui exclut des entreprises fossiles d’un fonds Article 9 selon le principe «de ne pas causer de préjudice», «pourra difficilement» considérer qu’une major pétrolière participe à la transition en investissant dans des énergies renouvelables, dans un autre fonds, explique Novethic. Le spécialiste de la finance durable a passé en revue 217 fonds gérés en France, auto-classifiés « Article 9 » au 10 mars 2022. A ce jour, 22 fonds sont passés en Article 8, réduisant le panel à 195 fonds. Le panel comporte 143 fonds actions (61 milliards d’euros), 41 fonds obligations (10 milliards d’euros) et 11 fonds diversifiés (1 milliard d’euros). Novethic constate que les sociétés de gestion n’ont pas encore intégré et expliqué formellement la façon dont leurs fonds répondent à la réglementation. Dans leur documentation, 42 fonds disposent d’un document ou encadré SFDR dédiés qui permet de mieux appréhender leur intention. «Il est en majorité question de contribuer à (et plus rarement « financer ») des enjeux de transition énergétique, d’accès à l’eau, d’atteinte des ODD, d’amélioration des conditions d’emploi ou d’accès à l’éducation, en guidant les investissements dans des entreprises dont les produits, services ou dimensions sociales répondent à ces défis, là où réside leur « contribution attendue », souligne l’étude. De nombreuses incertitudes et interprétations La Commission européenne et les autorités de supervision européennes (Esma, EBA, Eiopa) ont essayé de préparer le marché à travers une série de «Foire aux Questions», même si cela a pu soulever plus de questions que de réponses. La complexité ou le manque de précisions du texte ont obligé les autorités de supervision à envoyer en septembre leur propre série de questions… à la Commission européenne. La définition même de l’investissement «durable» reste sujette à des interprétations. Le régulateur s’appuie sur trois briques essentielles pour sa définition du durable : la contribution positive à un objectif environnemental, «mesuré par exemple au moyen d’indicateurs clés en matière d’utilisation efficace des ressources», l’absence de préjudice important à aucun de ces objectifs («Do Not Significant Harm») et le respect de «pratiques de bonne gouvernance» des sociétés en portefeuille. Dans le panel, Novethic compte «quelques rares» sociétés de gestion qui essaient d’appliquer et traduire la définition «durable» dans une approche d’investissement en désignant les placements considérés comme durables et ceux qui ne le sont pas. Les indicateurs de mesure de réalisation de l’objectif d’investissement durable restent peu développés et sont issus majoritairement de la liste des 64 « PAI » («principales incidences négatives»). Mais ces derniers renvoient davantage à des «thèmes» et à une approche de maîtrise des risques qu’à «une démonstration de contribution positive». En l’absence de données des émetteurs, des investisseurs comme Sycomore ont recours à la NEC, «Net Environmental Contribution», pour mesurer la contribution de leurs investissements à des objectifs environnementaux. La directive CSRD – «Corporate Sustainability Reporting Directive» devrait nourrir le travail des acteurs financiers à partir de 2025. Mais, aux Pays-Bas et en Suède, les autorités nationales ont déjà commencé à procéder à des contrôles de la bonne mise en application du règlement SFDR.
Arkea Banque Privée vient de nommer Thomas Nebout au poste de directeur commercial. Il arrive d’Arkea Banque Entreprises et Institutionnels, où il travaillait depuis six ans comme directeur de centre d’affaires puis directeur territorial entreprises. Auparavant, il a travaillé cinq ans dans les relations clients chez GE Capital et près de huit dans les relations entreprises à la Caisse d’Epargne.
La plateforme a conclu un contrat d’agent lié avec sa structure Blast.Club. Les clients de WiSeed pourront investir dans une trentaine d’entreprises sélectionnées par l’entrepreneur dès 1.000 euros.
L'Agefi Actifs consacre une série de trois vidéos à la fiducie pour décortiquer ce contrat singulier. Dans le premier épisode, on s'attaque à la théorie avec Florence Estienny, avocate. Vocabulaire, types de fiducies, relation avec le trust... La spécialiste plante le décor. L'essentiel pour bien comprendre les exemples concrets abordés dans le prochain épisode.
L’ACPR a relayé l’usurpation d’identité de la société d’assurance danoiseCodanForsikring A/S. La sociétésociété Codac Forsikring A/S1, bien qu’agréée par l’Autorité de supervision financière danoise (Danish Financial Supervisory Authority - DFSA) et autorisée à exercer en France sous le régime de la libre prestation de service (LPS), commercialise de fausses attestations de garantie financière obligatoire, notamment pour l’exercice de l’activité d’entreprise de travail temporaire.
Délivré depuis juillet dernier du devoir de réserveque lui imposait sa fonction à la tête de l’AMF (Autorité des marchés financiers), Robert Ophèle présentait son testament de superviseur lundi dernier dans le cadre de l’Association Europe Finances Régulations (AEFR). Pour conforter la confiance dans les marchés, il appelle de ses vœux un rôle plus fort pour l’Esma (Autorité européenne des marchés financiers), la faiblesse institutionnelle européennepénalisant la bonne surveillance des marchés. Notamment, le principe de libre prestation de services (LPS) laissant prévaloir des approches nationales est dommageable. Les services d’investissement à partir d’un pays de localisation, sans succursale dans les pays d’accueil, se sont développés ces dernières années, au profit des particuliers surtout. Or les autorités des pays d’accueil n’ont pas les moyens de vérifier la bonne adéquation du passeport, ni de suivre les offres. L’AMF dispose ainsi seulement d’indications surles transactions sur actions françaises hors de France qui lui sont déclarées par des acteurs français, représentant environ 15% des transactions totales. Encore le gendarme français est-ille seul à procéder à de telles analyses. En fait, les prestataires n’œuvrent pas sur un pied d’égalité, comme le rappellent les différences de règles sur le paiement pour flux d’ordres (PFOF), interdit aux Pays-Bas et couramment pratiqué en Allemagne. Les stratégies de nombreuses sociétés de gestion domiciliant leurs fonds au Luxembourg ou en Irlande sans stratégie de domiciliation, à des seules fins de commercialisation, sont également le résultat d’une supervision encore locale. En l’absence de volonté d’instaurer une supervision unique en Europe, il reste selon Robert Ophèle, à tabler sur les initiatives des acteurs, comme par exemple une communicationconjointe des superviseurs irlandais et français pour faciliter le travail des pays d’accueil. Abus de marché Dans le domaine des abus de marché, des clarifications s’imposeraient. La notion d’information privilégiée fait l’objet d’une jurisprudence variable entre les Etats. La datation de l’information privilégiée n’est pas évidente. «Je préconise une datation précoce mais une acceptation plus large des différés de publication», a résumé Robert Ophèle qui déplore trop d’obstacles apportés par la réglementation européenne ou par son interprétation à la filière répressive de l’AMF. La régulation sur les abus de marché présente elle-même des points de conflit avec les dispositifs nationaux sur la protection de la vie privée. L’accès par les superviseurs aux données de connexion et aux messageries mériterait une remise à plat, alors que la Cour de Justice de l’Union européenne aréduit l’obligation de conservation des données. Ses deux arrêts du 20 septembre dernier sur les conditions sur la surveillance par les États membres via des données électroniques ont représenté une censure du Conseil constitutionnel français sur le sujet de l’accès aux fadettes, ce qui nourrit les conflits entre juridictions et nuit à la confiance. L’ex-président de l’AMF appelle de ses vœux la création d’un opérateur public pour la conservation des données. En parallèle, la protection des lanceurs d’alerte et des journalistes doit être mieux assurée pour garantir la confiance dans les marchés. «Les journalistes concourent à la formation des prix et peuvent jouer un rôle clé dans la lutte contre les abus de marché. L’AMF doit être leur soutien résolu», a soutenu Robert Ophèle. Le Règlement général sur la protection des données (RGPD) demanderait également à être clarifié quant à la capacité laissée aux superviseurs de s’introduire dans les communautés digitales et auprès des influenceurs. La crise actuelle de l’énergie montre que la dissociation de la supervision qui prévaut entre marchés physiques et financiers n’est pas optimale en cas de besoin d’intervention rapide, même si, en pratique, les autorités communiquent souvent. Ainsi, partisan d’une surveillance unifiée des activités de marché, Robert Ophèle s’attaque à présent à défendre la candidature de Paris pour accueillir l’Autorité européennede la lutte anti-blanchiment (Amla), laquelle couvrira justement tous les champs d’activité concernés, au-delà de la finance, tels l’immobilier, les jeux etc…
Le fonds de private equity dédié aux sociétés biopharmaceutiques signe une année 2022 active, avec six investissements, deux refinancements et une sortie.
Private Assets sera intégrée à BNP Paribas Asset Management et représentera au total plus de 30 milliards d'euros d'encours gérés et conseillés, sur les 490 milliards d’euros que gère la société, et plus de 600 milliards en prenant aussi en compte les actifs conseillés.
Co-gérant du cabinet Noveliance et conseiller du président de Planète CSCA, Richard Restuccia débutera un mandat de deux ans à la tête de l'organisme pour le registre unique dès janvier 2023.
La société de gestion H2O AM a adressé ce weekend un courriel pour répondre à la demande de certains clients, dont Newsmanagers a pu se procurer une copie. Cette missive contient des «éclaircissements factuels» par rapport à des «commentaires divers et variés,souvent inexacts», ce qui fait référence, selon une source interne, à des éléments diffusés dans la presse. Le premier point concerne l’alignement des intérêts entre H2O AM et les porteurs de parts de fonds cantonnés. La société de gestion assure avoir «elle-même investi une partie de sa trésorerie sur un fonds aujourd’hui en liquidation et a renoncé à des commissions de sur-performance permettant de réduire la taille de certaines SP (side pocket pour fonds cantonnés, ndlr). Dans ce cadre, pratiquement 300 millions d’euros ont été mobilisés». Le deuxième point a trait à la constitution de réserves de près de 200 millions d’euros, que la société présente comme étant «à l’origine au bénéfice de ses clients investis dans les fonds cantonnés». Le troisième et dernier point dit que H2O AM « compte traiter tous les porteurs de parts de SP de manière égalitaire».
Les opérations de rapprochement entre acteurs français de la gestion d’actifs connaissent un nouvel épisode. La société de gestion Trusteam Finance a annoncé lundi soir la signature d’un protocole d’accord en vue du rachat de sa concurrente Gaspal Gestion. Cette acquisition permettra à Trusteam Finance de franchir le cap du milliard d’euros d’encours, selon un communiqué. La société de gestion revendiquait un peu plus de 830 millions d’euros au 31 décembre 2021. Elle avait dépassé le milliard d’euros en 2017, mais les encours ont reculé depuis. Gaspal Gestion gérait de son côté plus de 600 millions d’euros d’actifs à fin décembre 2021. Fondée en 2000, Trusteam a basé son processus de gestion sur le concept de la satisfaction client. La société gère huit fonds et compte vingt-quatre collaborateurs, selon son site Internet. Gaspal Gestion a de son côté été créée en 2006 par Christian Ginolhac, ancien directeur général de la Banque Vernes. La société aligne sept fonds. «L’expertise obligataire et le process d’investissement sur les stratégies dividendes des entreprises de Gaspal Gestion sont des atouts pour la croissance future de Trusteam», commente le président de Trusteam, Jean-Sébastien Beslay. En prenant le contrôle de Gaspal, Trusteam concrétise ses projets de croissance externe. «Trusteam Finance veut participer à la concentration actuelle du secteur de la gestion d’actifs», avait confié Jean-Sébastien Beslay à NewsManagers, en marge de la conférence annuelle de la société de gestion qui se déroulait en février 2020, juste avant la pandémie de Covid-19. Dans un communiqué, Trusteam a réaffirmé son ambition de dépasser les 2 milliards d’euros d’encours d’ici à 2025 et de disposer de quatre fonds de plus de 100 millions d’euros d’actifs en 2023. L’opération doit être finalisée au cours du premier trimestre 2023.
Visée depuis 2018 par une enquête concernant notamment du blanchiment d'argent, la plateforme d’échange de cryptomonnaies pourrait bientôt être inculpée. Mais les procureurs fédéraux seraient divisés la conduite à tenir.
Microsoft va acquérir 4% du London Stock Exchange dans le cadre d'un contrat de 10 ans dans le cloud. AWS et Google ont ouvert la voie avec le Nasdaq et le CME.