
Younited Credit atteint le seuil de rentabilité

La deuxième directive sur les services de paiement (DSP2) est une révolution, dont Younited Credit profite déjà ! Pour la plus grande fintech française fondée en 2009, l’accès aux comptes bancaires des demandeurs de prêts, avec leur consentement évidemment, renforce son expertise et contribue à son dynamisme et à la diversification de son offre. En France, deux tiers des clients acceptent de partager leurs données et le chiffre grimpe à 80% en Espagne.
Résultat : en 2019, Younited Credit a octroyé pour 520 millions d’euros de crédits (1,6 milliard d’euros depuis son lancement), son PNB a augmenté de 65% et le seuil de rentabilité a été atteint au premier trimestre pour l’activité en France. Autour de 15% des revenus sont désormais générés par Younited Business Solutions, son activité de crédit pour compte de tiers ou de facilité de paiement (credit as a service ou credit as a payment) lancée il y a 18 mois, qui a séduit divers partenaires : N26, BPI France, Conte.it et Pitagora (assureur et établissement de crédit italiens), et prochainement HSBC France.
Le crédit conso instantané dynamise les ventes
«L’accès aux données des consommateurs fait du crédit conso un produit d’acquisition pour ces acteurs», souligne Geoffroy Guigou, directeur général de Younited Credit. Et pour les marchands en ligne ou places de marché, tels que Free, le crédit instantané sur douze à quarante-huit mois dynamise les ventes et devient un concurrent sérieux de la carte bancaire. «Pour nous le meilleur est à venir», se réjouit le jeune dirigeant.
L’expérience acquise et la technologie développée sur ses modèles de risques, dans les cinq pays où Younited Credit est déjà présent, lui procurent une capacité à créer de nouveaux produits pour de nombreux partenaires et à viser des crédits de plus en plus complexes, crédit immobilier, location longue durée, crédit aux entreprises… En Espagne, Younited Credit a développé une offre de coach financier qui analyse les comptes et propose des solutions pour faire des économies. Par exemple, ouvrir un compte chez ING banque en ligne, partenaire de Younited Credit, permet de réduire ses frais bancaires. Younited est alors rémunéré comme apporteur d’affaires. C’est une nouvelle source de revenus dont le modèle sera déployé dès cette année dans les autres pays où Younited est implanté, France, Italie, Portugal et Allemagne.
Plus d'articles du même thème
-
Qileo lance le compte pro éthique
Une nouvelle banque digitale voit le jour pour occuper le créneau de la responsabilité environnementale avec un package qui ne finance que des projets à impact écologique. -
Pennylane lève 75 millions d’euros pour rafler le marché des TPE-PME
La comptatech compte accélérer son développement technologique et commercial afin d’attirer un maximum d’experts-comptables et leurs clients avant le passage à la facturation électronique. -
Plaid voit sa valorisation fondre de moitié lors de son dernier tour de table
La fintech a levé 575 millions de dollars, la valorisant 6,1 milliards de dollars, contre 13,4 milliards quatre ans plus tôt.
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions