We.trade élargit son pool de banques partenaires

Lancée début 2017, la plate-forme blockchain visant à simplifier les échanges des PME et ETI a enregistré l’arrivée de CaixaBank, d’Erste Group et d’UBS.
Julien Beauvieux
We.trade, plate-forme blockchain pour le commerce international, notamment lors des opérations entre PME européennes.
We.trade, plate-forme blockchain pour le commerce international, notamment lors des opérations entre PME européennes.  -  Capture écran site We.trade.

Le consortium des banques fondatrices de la plate-forme Digital Trade Chain (DTC), rebaptisé We.trade, prend de l’ampleur. Lancée début 2017 et opérationnelle depuis juillet, la plate-forme blockchain visant à simplifier les échanges des PME et ETI avec leurs partenaires commerciaux internationaux a enregistré l’arrivée de l’espagnole CaixaBank, de l’autrichienne Erste Group et de la suisse UBS, pour porter à 12 le nombre de banques actionnaires et utilisatrices de la solution. Cet élargissement permet d’étendre la distribution de We.trade à 13 pays européens.

L’objectif de We.trade est de faciliter le commerce transfrontalier entre PME, en permettant de centraliser, numériser et sécuriser les échanges de documents et les transactions grâce à la technologie des registres distribués (distributed ledger). A l’inverse de Komgo, une autre initiative bâtie sur la technologie blockchain visant à digitaliser les processus de financement du commerce de matières premières, We.trade n’a cependant pas pour objectif de numériser un produit comme la lettre de crédit, très lourd en termes de documentation et mieux adapté aux importantes opérations : elle centralise l’ensemble des informations (commande, envoi des marchandises, facture, accusé-réception), puis dénoue les positions par virement bancaire via SWIFT.

Ce protocole a donc besoin d’un important réseau de banques participantes, puisque chaque transaction implique la banque de l’acheteur et celle du vendeur. Basée initialement sur un prototype déjà testé par KBC, la solution a vu son développement s’accélérer avec l’entrée de Natixis, de la Société Générale, de Deutsche Bank, de HSBC, de Rabobank et d’UniCredit, puis dans un second temps de Nordea et de Santander. Le consortium, qui s’est associé avec IBM sur la partie technologique, espère ainsi attirer d’autres banques partenaires pour s’étendre.

En juillet dernier, We.trade a annoncé avoir finalisé sept transactions impliquant dix sociétés dans cinq pays différents et quatre banques. Outre la sécurisation de la transaction et sa simplification, we.trade entend également séduire les entreprises en proposant des services additionnels. Lors du traitement de la transaction, le vendeur peut ainsi choisir un financement par affacturage. La plate-forme propose par ailleurs des fonctionnalités qui ne sont pas issues de développements liés à la blockchain : We.trade propose ainsi un registre de contacts, afin de permettre aux PME de trouver de nouveaux partenaires commerciaux.

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