
Generali Vie fait un pas vers les robo-advisors BtoB

Generali Vie insiste sur le caractère «humain» de l’outil d’aide à la décision développé pour son propre compte par Morningstar France. Mais à l’instar des robo-advisors récemment adoptés par plusieurs assureurs-vie, ce conseiller numérique accessible par internet doit permettre aux conseillers en gestion de patrimoine indépendants (CGPI) de faciliter et d’optimiser la construction du portefeuille de leurs clients. «Une fois le profil d’investisseur déterminé» via «deux questionnaires de tolérance», «le partenaire a la possibilité de sélectionner le contrat d’assurance vie ou de capitalisation de son choix pour créer une proposition à partir d’un portefeuille modèle ou d’un portefeuille personnalisé», explique Generali.
Avant d’être signé, le contrat peut être ajusté aux objectifs d’investissement du client. L’outil générera un reporting automatique, notamment les documents d’informations clés (DIC). Il sera connecté aux actes en ligne BtoB des CGPI fin 2017, précise l’assureur vie. Le client final n’aura donc pas directement la main sur l’outil, à la différence des solutions proposées par différents robo-advisors BtoC.
Multiplication des accords
Reposant sur les solutions de recherche et de classement de Morningstar, cet outil n’offre pas des «allocations automatisées comme la plupart des robo-advisors existant sur le marché», souligne Generali. Mais l’objectif reste toutefois le même : amplifier le passage de l’épargne des contrats d’assurance vie en euros vers les unités de compte.
Dans cette optique, le groupe de protection sociale Apicil a annoncé début juin avoir investi 2,2 millions d’euros au capital de la fintech Fundshop avec l’objectif de déployer progressivement ses solutions d’aides à l’allocation d’actifs auprès de ses différents canaux de distribution, dont les CGPI. Quelques jours plus tard, Aviva France a annoncé le lancement d’un robo-advisor BtoB, d’abord via le réseau du courtier Epargne actuelle. L’outil utilisé par la filiale française de l’assureur britannique a été développé par la start-up Fundvisory. BNP Paribas Asset Management va pour sa part déployer dans ses réseaux de banque détail et de banque privée les solutions de Gambit, une fintech belge au capital de laquelle BNP Paribas a acquis une participation majoritaire.
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