
Deutsche Börse va pouvoir racheter Simcorp après l’aval des autorités européennes

Annoncée en avril et lancée en mai, l’offre de Deutsche Börse sur Simcorp va pouvoir aller à son terme dans les prochaines semaines.
La Commission européenne a annoncé jeudi avoir autorisé l’acquisition de l'éditeur danois de logiciels pour le secteur financier par l’opérateur de la Bourse de Francfort.
L’opération envisagée «ne poserait pas de problème de concurrence», a estimé l’autorité, en précisant que la transaction avait été examinée dans le cadre de la procédure simplifiée de contrôle des concentrations.
3,9 milliards d’euros
Deutsche Börse avait annoncé au printemps dernier une offre d’achat en numéraire de 3,9 milliards d’euros sur SimCorp, soit 735 couronnes danoises par action (95,6 euros).
«L’association entre l’offre commerciale très complémentaire de SimCorp et les activités de données et d’analyse de Deutsche Börse créera une plateforme complète de solutions de gestion d’investissement de bout en bout», avait alors indiqué Deutsche Börse.
A lire aussi: Deutsche Börse mise sur SimCorp pour se renforcer en Europe
Initialement ouverte jusqu’au 13 juillet, l’OPA a été prolongée à deux reprises depuis, jusqu’au 3 août puis jusqu’au 19 septembre afin d’attendre le verdict de l’Europe qui était «la seule des approbations réglementaires nécessaires pour satisfaire aux conditions réglementaires encore en suspens», avait indiqué Deutsche Börse dans un communiqué du 28 juillet.
Plus d'articles du même thème
-
New Alpha reste finalement dans le giron de La Française
Alors que la banque Caurus Partners avait été mandatée pour étudier la cession de New Alpha Asset Management, la société, qui totalise 3,8 milliards d’euros d’encours, reste finalement dans le giron de La Française. -
Les cours de Bourse des gestionnaires d'actifs ne sont pas épargnés par la bataille des tarifs douaniers
L'Agefi a calculé et compilé les variations de cours enregistrées par les gestionnaires d'actifs cotés en Bourse sur les séances du 3 et 4 avril 2025 après les annonces américaines sur les droits de douane. -
Safran avance dans son marathon réglementaire lié à la reprise de Collins
Le gendarme britannique de la concurrence estime que les concessions fournies par le groupe français pourraient suffire à apaiser ses craintes.
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions