Telecom Italia : les deux nouvelles offres pour le réseau fixe déçoivent

Les propositions de CDP-Macquarie et KKR seraient inférieures au prix qu’espère Vivendi, premier actionnaire de TIM, pour cet actif.
Telecom Italia, TIM
Telecom Italia a rebondi de 38% en Bourse depuis le début de l’année  -  Bloomberg.

Telecom Italia (TIM) est à la peine en Bourse mercredi. L’opérateur télécoms avait déclaré, la veille en fin de journée, avoir reçu de nouvelles offres non contraignantes de la part de KKR et de son concurrent Cassa Depositi e Prestiti (CDP), qui travaille avec Macquarie, pour racheter son réseau fixe.

Mais les analystes s’inquiètent du fait que ces propositions seraient bien en deçà de ce que l’actionnaire principal de TIM, Vivendi, cherche à obtenir, et qu’une résolution rapide de la dernière tentative de remodelage de l’ancien monopole téléphonique semblait peu probable.

Selon deux sources proches du dossier contactées par Reuters, le prêteur public italien CDP et son partenaire Macquarie ont proposé 19,3 milliards d’euros (21,2 milliards de dollars) pour les actifs.

L’offre de KKR s’élève à 21 milliards d’euros, dont 2 milliards d’euros si certains objectifs sont atteints, a indiqué une autre source proche du dossier.

Les deux offres sont supérieures d’environ 1 milliard d’euros aux offres initiales des camps rivaux.

Loin de 31 milliards

La banque Intesa Sanpaolo a noté que les offres restaient loin du chiffre de 31 milliards d’euros recherché par Vivendi, qui est le principal actionnaire de TIM avec 24% de la société.

Banca Akros a déclaré dans une note que les améliorations rapportées par rapport aux offres précédentes étaient limitées, ajoutant que «la probabilité d’une vente directe n’est pas très élevée et d’autres options pourraient émerger».

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TIM n’a pour sa part pas donné d’autres détails, ajoutant que son conseil d’administration examinerait les offres le 4 mai.

L’opérateur italien souhaite vendre son plus grand actif alors que son PDG, Pietro Labriola, cherche à restructurer le groupe, qui a une note de dette «pourrie» et fait face à une baisse constante de ses revenus sur son marché intérieur concurrentiel.

Le 19 avril en milieu de journée, l’action TIM reculait de plus de 5% à la Bourse de Milan.

(Avec Reuters)

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