
Richemont veut fluidifier les échanges sur ses titres en Afrique du Sud

Le groupe de luxe Richemont projette une cotation secondaire de ses actions en Afrique du Sud afin de simplifier et faciliter les transactions sur ses titres. Si le processus est approuvé, des actions Richemont de catégorie A, déjà cotées à Zurich, seront négociées par le biais d’une cotation secondaire à la Bourse de Johannesburg à partir du 19 avril, a indiqué vendredi Richemont, présidé par l’homme d’affaires sud-africain Johann Rupert.
Le groupe helvétique, propriétaire notamment des marques de joaillerie Cartier et Van Cleef & Arpels, supprimera ainsi son programme de certificats de dépôt sud-africains en attribuant une action de catégorie A pour dix certificats de dépôt détenus. En parallèle, les certificats afférents aux bons de souscription d’actions A seront remplacés par des bons de souscription d’actions A via une cotation secondaire à Johannesburg, également prévue le 19 avril.
A lire aussi: Le fondateur de Richemont reprend la présidence
Une évolution du droit boursier sud-africain
Ces certificats de dépôt avaient été initialement créés pour se conformer à la réglementation sud-africaine sur le contrôle des opérations boursières, qui n’est plus en vigueur, et une nouvelle cotation facilitera les échanges transfrontaliers sur les actions A, tout en réduisant la complexité pour l’entreprise, a souligné Richemont.
Les détenteurs d’actions A possèdent la majorité du capital de la société, mais la famille Rupert contrôle 50% des droits de vote grâce aux actions B qu’elle détient. L’an dernier, le groupe de luxe a repoussé la tentative d’un investisseur activiste de faire entrer son propre représentant des actionnaires de catégorie A au conseil d’administration et de rééquilibrer la représentation des deux catégories d’actionnaires au sein de cette instance.
Plus d'articles du même thème
-
La chute se poursuit sur des marchés paniqués par la guerre commerciale
Les Bourses européennes ont ouvert dans le rouge vif lundi après le plongeon des marchés asiatiques. Les taux continuent également à reculer. -
Les cours de Bourse des gestionnaires d'actifs ne sont pas épargnés par la bataille des tarifs douaniers
L'Agefi a calculé et compilé les variations de cours enregistrées par les gestionnaires d'actifs cotés en Bourse sur les séances du 3 et 4 avril 2025 après les annonces américaines sur les droits de douane. -
Le risque de surenchère tarifaire tétanise les marchés
La riposte de la Chine aux tarifs douaniers réciproques de Donald Trump a exacerbé le risque d'escalade et de récession, plongeant les marchés financiers encore davantage dans la tourmente. Wall Street accuse sa pire chute depuis la crise Covid. L'Europe efface ses gains de 2025. Les investisseurs fuient vers les emprunts d'Etat.
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions