
OVHcloud reprend des couleurs après ses comptes annuels

Après avoir chuté de plus de 60% en quelques mois, le spécialiste des services d’informatique dématérialisée redresse la tête en Bourse. Le 26 octobre en fin de matinée, l’action OVHcloud avançait de 7%, portant son rebond à 28% depuis le début du mois.
Le groupe a indiqué mercredi viser une accélération de la croissance de son chiffre d’affaires lors de l’exercice qui s’achèvera fin août 2023, alors qu’il a réalisé des performances proches de ses attentes au cours du millésime 2021-2022.
Sur la période allant de septembre 2021 à août 2022, OVHcloud a réalisé un chiffre d’affaires de 788 millions d’euros, en croissance de 18,8% sur un an. Les ventes à 12 mois du groupe fondé par Octave Klaba ont progressé de 12,4% en données organiques, soit à taux de change et périmètre constants hors impacts directs liés à l’incendie survenu en mars 2021 dans un centre de données du groupe situé à Strasbourg.
Supérieurs aux attentes
Au cours du dernier exercice, l’excédent brut d’exploitation (Ebitda) ajusté du groupe a atteint 308 millions d’euros, s’inscrivant en hausse de 17,4% sur un an et représentant 39% des ventes. A la même période de l’exercice précédent, la marge d’Ebitda ajusté s'établissait à 39,5%.
Ces résultats sont ressortis globalement conformes aux attentes des dirigeants et supérieurs aux prévisions des analystes. Pour l’exercice 2021-2022, OVHcloud anticipait une croissance de de 16% à 18% de son chiffre d’affaires en données publiées et une marge d’excédent brut d’exploitation (Ebitda) ajusté proche de 40%. Selon un consensus réalisé par FactSet, les analystes tablaient, en moyenne, sur un chiffre d’affaires de 781,5 millions d’euros et sur un Ebitda ajusté de 302,7 millions d’euros pour l’exercice 2021-2022 d’OVHcloud.
«Les résultats de l’année 2022 démontrent la capacité d’OVHcloud à délivrer une stratégie d’accélération de croissance forte, durable et profitable», a indiqué Michel Paulin, le directeur général d’OVHcloud, cité dans un communiqué.
Pour 2022-2023, les dirigeants anticipent une hausse des ventes comprise entre 14% et 16% en données organiques et une marge d’excédent brut d’exploitation (Ebitda) ajusté proche de son niveau de l’exercice précédent (39%).
Plus d'articles du même thème
-
Groupama enregistre le résultat le plus élevé de son histoire
L’assureur mutualiste affiche des résultats 2024 en nette progression par rapport à l’exercice précédent grâce à la bonne tenue de l’ensemble de ses activités d’assurance et une sinistralité "climatique" clémente. Toutefois, le ratio de solvabilité pâtit d’effets de marché défavorables et d’exigences en capital plus élevées. -
L’analyse de l’immatériel constitue un outil précieux pour valoriser une entreprise
Le cabinet de conseil Eight Advisory dévoile son Indice Iceberg, indicateur qui permet de mieux comprendre les facteurs endogènes et exogènes qui influent sur la valeur d’une société. -
Mirabaud enregistre une progression de 7% de ses encours en 2024
Le groupe financier suisse Mirabaud a fait état, vendredi 28 mars, d’une croissance de 7% de ses actifs sous gestion sur l’exercice 2024, ressortant à 32,3 milliards de francs suisses fin décembre.
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions