
Orange prévoit une progression de ses résultats

Orange, l’opérateur de télécommunications, a indiqué mercredi viser une nouvelle accélération de ses résultats cette année, après avoir enregistré en 2017 une progression de son Ebitda ajusté deux fois supérieure à celle de 2016. Par ailleurs, Stéphane Richard, Pdg d’Orange a réaffirmé être favorable à une réduction du nombre d’acteurs en France, tout en précisant qu’il n’y aura pas de nouveau round de discussions entre Orange et Bouygues en France.
Au cours de l’exercice écoulé, l’Ebitda ajusté, qui constitue le principal indicateur de rentabilité d’Orange, a crû de 2,2% à 12,81 milliards d’euros, alors que le groupe tablait sur une hausse d’environ 2%, après 1,1% de croissance en 2016. La progression a été tirée par l’Espagne, où l’Ebitda ajusté a crû de 17%, l’Afrique et le Moyen-Orient (+7%) et la France (+1,4%).
Le résultat net des activités poursuivies, retraité de la cession d’Everything Everywhere/EE en 2016, s’est inscrit à 2,11 milliards d’euros en 2017, contre 1,01 milliard d’euros un an plus tôt, a indiqué Orange, une amélioration portée par l’opérationnel ainsi que par l’augmentation du résultat financier liée à la baisse du coût de la dette.
Le groupe a confirmé le versement d’un dividende de 65 centimes au titre de l’exercice écoulé et annoncé le versement d’un dividende de 70 centimes par action pour 2018, dont un acompte de 30 centimes qui sera versé en décembre prochain. Auparavant, Orange avait indiqué viser un dividende d’au moins 0,65 euro par action entre 2018 et 2021.
Plus d'articles du même thème
-
Groupama enregistre le résultat le plus élevé de son histoire
L’assureur mutualiste affiche des résultats 2024 en nette progression par rapport à l’exercice précédent grâce à la bonne tenue de l’ensemble de ses activités d’assurance et une sinistralité "climatique" clémente. Toutefois, le ratio de solvabilité pâtit d’effets de marché défavorables et d’exigences en capital plus élevées. -
L’analyse de l’immatériel constitue un outil précieux pour valoriser une entreprise
Le cabinet de conseil Eight Advisory dévoile son Indice Iceberg, indicateur qui permet de mieux comprendre les facteurs endogènes et exogènes qui influent sur la valeur d’une société. -
La coentreprise entre Orange et MasMovil pourrait rejoindre la Bourse espagnole
Les deux opérateurs ont fusionné il y a un an. Les discussions seraient menées par les fonds de private equity KKR, Cinven et Providence, qui sont actionnaires de MasMovil.
Sujets d'actualité
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions