
L’Etat affirme sa position sur les rémunérations
Il a voté contre le parachute chez Safran et contre la prime de non-concurrence chez Air France-KLM
Bruno de Roulhac
On ne pourra plus reprocher à l’Etat français d’être un actionnaire passif ! Il vient de le montrer hier en votant contre le parachute doré et la retraite chapeau de Jean-Paul Herteman, le PDG de Safran. L’Etat s’est également opposé à l’indemnité de non-concurrence de 400.000 euros de Pierre-Henri Gourgeon, ancien directeur général d’Air France-KLM. «Le gouvernement donne ainsi, à nouveau, un signal fort de sa volonté de changement sur la question des rémunérations», s’est félicité le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici (photo).
{"title":"","image":"78366»,"legend":"Le ministre de l\u2019Economie, Pierre Moscovici.»,"credit":""}
Un évènement L’AGEFI
TECH & FINANCE
Plus d'articles du même thème
ETF à la Une
Les plus lus
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
A lire sur ...
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions