Les problèmes de production d’EDF se poursuivront en 2023

EDF, siège à la Défense (92)
EDF, siège à la Défense (92)  -  RK.

EDF a abaissé vendredi son estimation de production nucléaire en France pour l’exercice 2023, conséquence logique de l’abaissement réalisé lundi soir pour l’année 2022. L’énergéticien français vise à présent une production comprise entre 300 et 330 térawatt-heures (TWh) l’an prochain, contre une fourchette d’estimation précédente de 340 à 370 TWh.

Cette révision tient compte notamment «d’un programme industriel chargé, avec 43 arrêts de réacteurs pour maintenance et contrôle, dont 6 visites décennales, auquel s’ajoutent 4 arrêts programmés démarrés en 2022» ainsi que «de la poursuite du programme de contrôles et de réparations des tuyauteries potentiellement concernées par le phénomène de corrosion sous contrainte» dont l’examen est en cours, a expliqué l’énergéticien dans son communiqué.

Le groupe a en outre confirmé son intention de recruter 3.300 personnes cette année, dont une moitié d’ingénieurs et une moitié de techniciens, afin de répondre aux besoins soulevés par le plan de relance du nucléaireen France annoncé jeudi par le président Emmanuel Macron.

«Maintenant que nous avons ouvert une perspective et garanti pour les 50 prochaines années un vrai plan de charge pour EDF, je suis certain qu’EDF va retrouver des compétences, du savoir-faire, que les difficultés qu’on a connues vont disparaître», a déclaré vendredi sur la chaîne CNews le ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire. L’action cédait 4,1% à 8,25 euros en fin de matinée dans le sillage de ces annonces.

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