
Le régulateur de l’énergie renforce son rôle de gendarme face à d’éventuels abus

La Commission de régulation de l'énergie (CRE) a annoncé jeudi dans un communiqué un renforcement de la surveillance des marchés de gros du gaz et de l'électricité, dans le contexte de la flambée actuelle des prix de l'énergie.
La CRE précise qu’elle va concentrer ses moyens humains et techniques sur la surveillance des transactions et le comportement des acteurs. Elle « ouvrira systématiquement des enquêtes en cas de suspicions d’abus de marché, pouvant conduire à des sanctions financières », prévient-elle.
Plus tôt dans la journée, Emmanuel Macron avait annoncé que le gouvernement proposerait bientôt de nouvelles mesures destinées à réduire l’impact de la flambée des prix de l'énergie sur les ménages français. « Le gouvernement y travaille et aura dans les prochains jours à compléter sa réponse en fonction de l'évolution afin de ne laisser personne dans le désarroi », a-t-il poursuivi.
Face à cette hausse des prix de l'énergie alimentée par la forte demande en phase de reprise économique après la pandémie de COVID-19, le gouvernement a déjà annoncé le versement d’un chèque énergie supplémentaire de 100 euros à six millions de ménages modestes, le gel des tarifs réglementés du gaz jusqu’en avril 2022 et une limitation à 4% de la hausse du tarif réglementé de l'électricité prévue début 2022.
Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal avait déjà évoqué mercredi sur BFMTV la perspective de mesures « pour protéger les Français » de la hausse des prix des carburants, en expliquant que le travail se poursuivait pour déterminer les modalités les « plus efficace(s) pour aider les Français qui en ont le plus besoin ».
Il avait alors précisé que plusieurs options étaient encore à l'étude, qu’il s’agisse d’une baisse des taxes ou d’aides spécifiques.
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