La start-up de cybersécurité Wiz ignore l’offre à 23 milliards de dollars de Google
La société americano-israélienne continue à viser une introduction en Bourse alors qu’elle faisait l’objet d’une proposition de rachat par le géant du numérique.
Quelques jours après la méga panne informatique causée par Crowdstrike, un autre spécialiste de la cybersécurité fait parler de lui. Alors qu’il faisait l’objet, selon des informations de presse, d’une offre d’achat à 23 milliards de dollars de la part de Google, Wiz a choisi d’ignorer royalement cette proposition.
«Bien que nous soyons flattés par les offres que nous avons reçues, nous avons choisi de continuer à construire Wiz», a déclaré le directeur général Assaf Rappaport dans une note de service consultée par Reuters, sans nommer Google. «Permettez-moi d’aller droit au but : nos prochaines étapes sont un milliard de dollars de revenus et une introduction en Bourse», a-t-il ajouté.
Cette décision constitue un revers pour la filiale d’Alphabet, qui a investi dans son infrastructure en nuage (cloud) et s’est concentré sur la conquête de clients pour cette activité qui a généré plus de 33 milliards de dollars de revenus l’année dernière.
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Croissance rapide
Le rachat de Wiz aurait pu être la plus grosse opération jamais réalisée par Alphabet, et sa deuxième grande acquisition dans le domaine de la cybersécurité, depuis le rachat de Mandiant pour 5,4 milliards de dollars en 2022.
La start-up de logiciels Wiz, qui affiche une croissance partuculièrement rapide, a levé 1 milliard de dollars lors d’un tour de table privé au début de l’année, ce qui lui a permis d’atteindre une valorisation de 12 milliards de dollars. La société américano-israélienne a réalisé un chiffre d’affaires de 350 millions de dollars en 2023.
Wiz fournit des solutions de cybersécurité basées sur le cloud qui aident les entreprises à identifier et à supprimer les risques critiques sur les plateformes cloud, grâce à la détection des menaces en temps réel et à des réponses basées sur l’intelligence artificielle.
Google et Wiz n’ont pas répondu immédiatement aux demandes de commentaires de Reuters.
(Avec Reuters)
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