Casino obtient un premier feu vert de l’Europe pour sa reprise par Daniel Kretinsky

Le distributeur a besoin de plusieurs autorisations réglementaires pour mettre en œuvre sa restructuration financière. L’Europe a délivré son accord au titre du contrôle des concentrations.
Commission européenne
La Commission doit encore donner son feu vert «au titre de la réglementation sur les subventions étrangères»  -  Crédit Union européenne EC

Le feuilleton Casino se poursuit. Le 8 janvier, le distributeur a annoncé avoir reçu l’autorisation de la Commission européenne à sa prise de contrôle par EP Equity Investment III, une société détenue par Daniel Kretinsky, dans le cadre de sa restructuration financière.

Cette décision de l’Europe est faite «au titre du contrôle des concentrations», a indiqué Casino dans son communiqué. La Commission doit encore donner son feu vert «au titre de la réglementation sur les subventions étrangères».

Par ailleurs, le distributeur rappelle que la mise en œuvre de sa restructuration reste soumise à l’accord du ministère de l’Economie au titre du contrôle des investissements étrangers mais aussi à l’autorisation par l’Autorité luxembourgeoise des assurances du changement de contrôle indirect de sa filiale de réassurance, Casino RE.

L’AMF attendue

L’Autorité des marchés financiers (AMF) doit également accorder une dérogation au consortium mené par Daniel Kretinsky à l’obligation de lancer une OPA sur le groupe. L’arrêté des plans de sauvegarde de Casino, Casino Finance, Distribution Casino France, Casino Participations France, Quatrim, Monoprix et Ségisor par le Tribunal de commerce de Paris est également attendu.

La semaine dernière, le groupe a dévoilé le rapport d’un expert indépendant estimant que la société serait contrôlée à hauteur de 53,7% par le consortium constitué d’EP Equity, Fimalac et Attestor à l’issue de la restructuration. Les actionnaires actuels verront leur poids tomber à 0,3%. L’expert calcule une valeur théorique de l’action Casino de 0,08 euro post-restructuration. Depuis, elle a plongé de 22%, à 0,58 euro, et perd désormais 95% en un an.

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