
Après un bon trimestre, Edenred relève un de ses objectifs

Le spécialiste des solutions de paiement dans le monde du travail Edenred a relevé jeudi ses prévisions annuelles après l’annonce d’un chiffre d’affaires supérieur aux attentes des analystes au titre du troisième trimestre.
Edenred table désormais sur un excédent brut d’exploitation (Ebitda) compris entre 810 millions et 840 millions d’euros. Il visait auparavant un Ebitda compris entre 770 millions et 820 millions d’euros.
Sur la période allant de juillet à septembre, le revenu total du groupe est ressorti à 506 millions d’euros, en hausse de 25,2% sur un an en données publiées et en croissance de 21,4% en variation organique.
Plus qu’attendu
Le chiffre d’affaires opérationnel a atteint 484 millions d’euros au troisième trimestre, en progression de 19,1% en données comparables. Les autres revenus (ex-chiffre d’affaires financier) se sont inscrits à 23 millions d’euros, traduisant une croissance organique de 99,7%. Le chiffre d’affaires opérationnel est généré par l'émission de titres de services prépayés à proprement parler, tandis que les autres revenus le sont par le placement de la trésorerie du groupe.
«La forte dynamique de croissance d’Edenred se poursuit, trimestre après trimestre. En enrichissant notre portefeuille de solutions et en accélérant nos investissements technologiques, nous continuons d’accroître l’efficience de notre plateforme digitale», a indiqué le PDG d’Edenred, Bertrand Dumazy, cité dans un communiqué.
Selon un consensus communiqué par la société, les analystes anticipaient, pour le troisième trimestre, un revenu total de 482 millions d’euros, contre 405 millions réalisés au troisième trimestre 2021, et un chiffre d’affaires opérationnel de 465 millions d’euros, contre 393 millions d’euros un an plus tôt.
Sur les neuf premiers mois de l’année, le revenu total du groupe a atteint 1,43 milliard d’euros, en hausse de 22,9% en données publiées et de 19,2% en données comparables.
En Bourse, l’action Edenred progressait de plus de 2% jeudi en début de matinée.
Plus d'articles du même thème
-
Groupama enregistre le résultat le plus élevé de son histoire
L’assureur mutualiste affiche des résultats 2024 en nette progression par rapport à l’exercice précédent grâce à la bonne tenue de l’ensemble de ses activités d’assurance et une sinistralité "climatique" clémente. Toutefois, le ratio de solvabilité pâtit d’effets de marché défavorables et d’exigences en capital plus élevées. -
L’analyse de l’immatériel constitue un outil précieux pour valoriser une entreprise
Le cabinet de conseil Eight Advisory dévoile son Indice Iceberg, indicateur qui permet de mieux comprendre les facteurs endogènes et exogènes qui influent sur la valeur d’une société. -
Mirabaud enregistre une progression de 7% de ses encours en 2024
Le groupe financier suisse Mirabaud a fait état, vendredi 28 mars, d’une croissance de 7% de ses actifs sous gestion sur l’exercice 2024, ressortant à 32,3 milliards de francs suisses fin décembre.
Sujets d'actualité
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions