Michel Barnier est nommé premier ministre par Emmanuel Macron

L’ancien haut-commissaire européen de 73 ans membre des Républicains sera chargé de former un gouvernement. Les marchés réagissent modérément.
Michel Barnier
Michel Barnier est un ancien commissaire européen  -  UE-EC-Lukasz-Kobus

Près de deux mois. C’est le temps qu’il aura fallu au président de la République, Emmanuel Macron, pour nommer un premier ministre après le résultat des élections législatives de juillet dernier.

Après que de nombreux noms ont circulé et en dépit de la volonté du Nouveau front populaire d’imposer une personnalité issue de ses rangs, Emmanuel Macron a choisi Michel Barnier, une figure historique du parti Les Républicains. Il l’a chargé de «constituer un gouvernement de rassemblement au service du pays et des Français», selon un communiqué de l’Elysée. «Le président s’est assuré que le premier ministre et le gouvernement à venir réuniraient les conditions pour être les plus stables possibles et se donner les chances de rassembler le plus largement».

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Reste à savoir quelle politique Michel Barnier compte mettre en œuvre alors que son parti est largement minoritaire à l’Assemblée nationale et que son gouvernement sera constamment sous la menace d’une motion de censure.

Sur le réseau social X, Jordan Bardella, le président du Rassemblement national, a indiqué que son parti jugera «sur pièces son discours de politique générale, ses arbitrages budgétaires et son action», laissant entendre qu’il ne comptait pas censurer immédiatement le nouveau gouvernement.

De son côté Mathilde Panot, députée de La France insoumise, a estimé que le président refusait «de respecter la souveraineté populaire et le choix issu des urnes».

Né en 1951 dans l’Isère, Michel Barnier a été plusieurs fois ministre, deux fois commissaire européen et négociateur de l’Union européenne lors du Brexit.

En réaction à l’annonce de sa nomination, le CAC 40 a légèrement rebondi, reprenant 0,5% entre 13h20 et 13h40, avant d’abandonner l’essentiel de ses gains. Le taux de l’obligation souveraine française à dix ans a de son côté reculé d’un peu plus de trois points de base, à 2,92%.

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