
L’impact des élections américaines sur les marchés actions en deux graphiques

A quoi les investisseurs doivent-ils s’attendre avant et après le 5 novembre 2024 ? L'élection présidentielle américaine sera cette année un élément important pour les marchés financiers. En retraçant l’histoire, deux graphiques permettent d’anticiper le comportement potentiel des différentes classes d’actifs lors de cet événement.
Pour les actions, lorsque l’indice S&P 500 a augmenté au cours des trois mois précédant une élection américaine, le président ou le parti en place a tendance à être réélu. Si l’indice baisse, il y a un changement. Cette tendance est illustrée dans notre premier graphique, qui montre la performance du S&P 500 autour des élections américaines depuis 1928, selon que le président sortant est réélu ou non. L’indicateur n’a pas toujours fonctionné, mais son historique est impressionnant (il s’est trompé pour la dernière fois en 1980).
En moyenne, les actions ont progressé trois mois après l'élection, quel que soit le vainqueur.

Alors que Joe Biden et Donald Trump, les deux candidats officiels, feront, en cas de victoire, leur second mandat à la Maison-Blanche, comment les marchés financiers réagissent-ils lorsqu’un président est réélu pour quatre années supplémentaires ? Notre second graphique montre que la plupart des classes d’actifs ont historiquement enregistré des rendements inférieurs lors d’un second mandat.
Le S&P 500 a ainsi progressé en moyenne de 12,6% lors des premiers mandats mais de 10,5% lors des seconds. Seuls les bons du Trésor américain à 10 ans ont échappé à la tendance : 6% contre 9,1%. D’un point de vue macroéconomique, la croissance a été plus forte lors d’un second mandat (3% contre 2,7%) et l’inflation inférieure (2,5% contre 4,3%).

Plus d'articles du même thème
-
La chute se poursuit sur des marchés paniqués par la guerre commerciale
Les Bourses européennes ont ouvert dans le rouge vif lundi après le plongeon des marchés asiatiques. Les taux continuent également à reculer. -
L’emploi américain, une bonne nouvelle dans une période troublée
Les chiffres du rapport mensuel sur le marché du travail ressortent plutôt bons pour le mois de mars. Le détail confirme encore une dynamique faible de l’économie américaine, sans prendre encore en compte les effets des licenciements déjà effectués dans le secteur public, ni ceux liés aux risques économiques résultant de la hausse des droits de douane. -
La Chine riposte aux Etats-Unis et donne un nouveau coup de massue aux marchés
Les actions européennes plongent de nouveau après que Pékin a dévoilé une série de mesures en réponse aux droits de douane américains.
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions