
L’exécutif rend ses premiers arbitrages sur la réforme des retraites

Des cotisations jusqu'à 10.000 euros de revenus mensuels, avec prise en compte des primes des fonctionnaires, et des pensions majorées dès le premier enfant: le gouvernement a dévoilé mercredi les «premiers grands principes» de sa future réforme des retraites. Après des mois de concertation, le Haut-commissaire à la réforme des retraites Jean-Paul Delevoye a présenté aux partenaires sociaux une quinzaine de lignes directrices, reprenant en partie les engagements d’Emmanuel Macron.
Le régime universel remplacera les 42 régimes existants. Il garantira pour tous les assurés la prise en compte de leurs revenus d’activité dans la limite de trois plafonds de la sécurité sociale, soit 120.000 euros brut annuels, précise un document relayé par les agences de presse. Les points accumulés, qui permettront de calculer le montant de la retraite, seront enregistrés dans un compte unique. «Chaque jour travaillé dans sa vie sera pris en compte», alors que le système de base du privé ne prend à l’heure actuelle en compte que les 25 meilleurs années de carrière. Enfin, l'âge légal «à partir duquel on pourra liquider ses droits restera fixé à 62 ans».
La réforme ne concernera ni les retraités actuels, ni «ceux qui seront à moins de 5 ans de l'âge de départ lors de l’adoption de la loi», dont la discussion au Parlement est envisagée «dans le courant de l’année 2019». Pour tous les autres, la transition sera très progressive et devrait durer 40 ans. Les droits acquis «avant l’entrée en vigueur du nouveau système seront conservés à 100%».
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