
L’Etat a franchi le seuil des 90% des droits de vote d’EDF

Le cap des 90% approche. L’Etat français, qui a lancé une OPA sur EDF, détenait au 28 novembre 85,12% du capital et 90,09% des droits de vote de l’électricien suite à l’achat de titres dans le cadre de l’offre publique, selon une déclaration à l’Autorité des marchés financiers (AMF).
D’après un deuxième document, publié également le 1er décembre par l’AMF, l’Etat a en outre acquis 6,073 millions d’actions supplémentaires le 30 novembre, portant sa participation à 3,317 milliards de titres, soit 85,35% du capital.
Il détient également 199 millions d’obligations convertibles ou échangeables en actions nouvelles ou existantes (océanes) pouvant donner droit à 256,5 millions de titres EDF sur la base du ratio d’ajustement de 1,2890 action pour une océane.
180 millions d’actions
Pour procéder au retrait obligatoire de l’action de l’électricien de la Bourse de Paris, l’Etat doit posséder plus de 90% du capital et des droits de vote. Il lui manque encore 4,65% du capital, soit environ 180 millions d’actions.
L’OPA à 12 euros par titre est ouverte depuis le 24 novembre dernier et jusqu’au 22 décembre inclus.
Plus d'articles du même thème
-
Carrefour relève de 10% son offre sur sa filiale brésilienne
Le distributeur propose désormais 8,5 reals par titre aux actionnaires minoritaires de Grupo Carrefour Brasil. -
Le gaz naturel sera au centre des négociations sur les droits de douane
Les tarifs commerciaux pourraient être conditionnés aux contrats sur le GNL américain si les pays européens et asiatiques souhaitent en faire un levier de négociation avec les Etats-Unis. La volatilité va rester la règle pendant quelques mois. Au-delà, une croissance de l’offre supérieure à la demande devrait progressivement faire baisser les prix. -
BDL Capital Management se dresse face à Prosus sur la route du rachat de Just Eat Takeaway
Le gestionnaire d’actifs parisien critique les conditions de l’offre sur la plateforme de livraison de repas. Il juge le prix proposé de 20,3 euros par action bien trop décoté face à une valeur intrinsèque de la cible dont il détient 2% du capital.
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions