
Les valeurs moyennes américaines sont à la traîne

Les valeurs moyennes seraient-elles plus sensibles au nouveau variant Omicron ? Après l’annonce de sa découverte, les marchés actions ont fortement corrigé avec une sous-performance de ces dernières. Une évolution relative surtout vraie sur le marché américain : l’indice Russell 2000 a plus fortement reculé que les indices de grandes capitalisations depuis l’annonce du nouveau variant et n’a pas rebondi lundi contrairement au reste du marché.
«Cela montre que le marché n’exclut pas totalement le risque lié au variant Omicron», note Jim Reid, stratégiste chez Deutsche Bank. L’indice américain des valeurs moyennes, qui a largement battu l’ensemble du marché en début d’année grâce au pari des investisseurs sur la reflation et les valeurs cycliques, a ensuite perdu une partie de son avance. Il a rebondi début octobre avec la hausse des taux longs, mais est resté en retrait de l’indice S&P 500. Mardi, le Russell 2000 continuait de sous-performer (-2,3% contre -1,4% pour le S&P 500). L’écart de performance entre les deux indices depuis le début de l’année est désormais de 11 points (+11% contre +22%).
La contre-performance des valeurs européennes est beaucoup moins marquée malgré une situation potentiellement plus négative pour les actions du Vieux Continent. A l’inverse de Wall Street, ce sont les grandes capitalisations qui font moins bien que les valeurs moyennes depuis vendredi, mais leur parcours boursier a été moins spectaculaire que celui des titres américains.
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