L’activité manufacturière de la zone euro a poursuivi sa contraction en octobre

L’indice PMI du secteur manufacturier est resté nettement inférieur au seuil de 50 en octobre. L’Allemagne enregistre les plus faibles performances et la France est à un plus bas depuis 2020.
Agefi-Dow Jones
Coucher de soleil sur le port industriel de Hambourg
Le port de Hambourg en Allemagne  -  JC

L’activité manufacturière dans la zone euro s’est contractée en octobre pour le seizième mois consécutif et à un rythme plus marqué qu’en septembre, selon les données définitives publiées jeudi par S&P Global et Hamburg Commercial Bank (HCOB).

L’indice PMI du secteur manufacturier de la zone euro s’est établi à 43,1 en octobre, après 43,4 en septembre. L’indice est cependant légèrement supérieur à l’estimation provisoire publiée le 24 octobre, qui se situait à 43.

Un chiffre supérieur à 50 signale une expansion de l’activité par rapport au mois précédent, tandis qu’un chiffre inférieur à 50 dénote un recul.

«L’enquête révèle une faiblesse générale de la conjoncture manufacturière dans l’ensemble des pays de la zone euro en octobre», ont souligné S&P et HCOB dans un communiqué.

La France et l’Allemagne à la peine

«Prolongeant la tendance observée depuis le milieu de l’année, c’est l’Allemagne qui a enregistré les plus faibles performances, la contraction ayant toutefois de nouveau ralenti par rapport au mois précédent. En France, deuxième économie de la région [...], l’indice PMI a signalé la plus forte contraction du secteur manufacturier depuis presque trois ans et demi. La contraction s’est également accélérée en Italie, en Espagne et en Irlande, tandis que la Grèce est le seul pays couvert par l’enquête à avoir enregistré une croissance (toutefois marginale) de son secteur industriel», ont précisé les auteurs de l’enquête.

«Les fabricants de la zone euro ont de nouveau réduit leurs stocks d’achats en octobre, témoignant du pessimisme des entreprises quant à une reprise prochaine de la demande. Ces prévisions n’ont rien de surprenantes compte tenu de l’escalade des tensions géopolitiques au Moyen-Orient et des risques baissiers que celles-ci font peser sur l'économie mondiale», a ajouté Cyrus de la Rubia, chef économiste de HCOB, cité dans le communiqué.

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