
La zone euro débloque des mesures de soutien à la Grèce

Le Mécanisme européen de stabilité (MES) et la Facilité européenne de stabilité financière (FESF) ont débloqué de nouvelles mesures de soutien le 20 janvier dernier, ont-ils annoncé aujourd’hui. Ces mesures avaient été suspendues en décembre après la décision d’Athènes d’accorder une prime de Noël aux retraités grecs et de conserver une TVA réduite pour certaines îles.
«Les mesures approuvées par les instances dirigeantes du MES et du FESF marquent une étape importante vers la soutenabilité de la dette grecque», a salué le directeur exécutif du MES et président du FESF, Klaus Regling. «Nous estimons que ces mesures, une fois entièrement mises en œuvre, permettront de réduire le ratio grec de dette sur PIB d’environ 20 points de pourcentage jusqu’en 2060. Nous nous attendons également à ce que les besoins nets en financement de la Grèce diminuent de presque 5 points de pourcentage sur la même période.»
Les mesures incluent notamment l’échange de certaines obligations à taux flottants contre des obligations à taux fixe, afin de réduire le risque de taux d’intérêt sur la dette publique grecque. Cet échange d’obligations concerne celles dues au MES pour la recapitalisation de banques et celles dues au FESF.
Plus d'articles du même thème
-
Mar-a-Lago, l’improbable révolution monétaire de Donald Trump
Suivant la doctrine de son conseiller Stephen Miran, Donald Trump chercherait à nouer un nouvel accord mondial sur les changes, comparable aux accords du Plaza de 1985. Ses objectifs : déprécier le dollar et réduire le déficit commercial américain à long terme, sans pour autant menacer le financement du déficit des Etats-Unis. Cette quadrature du cercle peut expliquer la menace de droits de douane et de retrait du parapluie militaire américain envers les pays jugés non coopératifs, mais nombre d’économistes la jugent très difficile à résoudre. -
Le déficit public français s'est moins creusé que prévu en 2024
Le déficit ressort finalement à 5,8% alors que le gouvernement attendait 6%. Il demeure en hausse de 0,4 point de pourcentage sur un an. -
La France présente un réel potentiel de croissance grâce à son industrie de défense
Forte de la plus dense industrie de défense en Europe, et de la position de deuxième exportateur mondial, la France se positionne comme un leader potentiel dans le contexte actuel de réarmement général.
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions