La découverte d’un vaccin n’aura pas d’effet sur le pétrole avant 2021

Fabrice Anselmi
pétrole pipeline oléoduc
pipeline pétrolier  -  © UE CE Vladimir Simicek

Il est peu probable que la demande mondiale de pétrole brut profite du lancement d’un potentiel vaccin contre le covid-19 avant 2021, a rappelé l’Agence internationale de l'énergie (AIE), qui a abaissé ses prévisions de demande annuelle face à la résurgence de l'épidémie. «Il est bien trop tôt pour savoir comment et quand des vaccins permettront de reprendre une vie normale. Pour l’instant, nos prévisions ne prévoient pas d’impact significatif au cours du premier semestre 2021», indique son rapport mensuel publié jeudi.

Les pays de l’OCDE ont légèrement réduit leurs stocks de brut en août et en septembre, mais ceux-ci restent proches des plus hauts atteints au plus fort de la pandémie. Et les reconfinements, notamment en Europe, continuent de maintenir «des fondamentaux trop faibles pour soutenir fermement les prix», détaille l’agence pour justifier sa nouvelle baisse de prévision de la demande 2020 de 400.000 barils/jour (bpj), à 91 millions de barils/jours (mbj), à comparer au 99 mbj en moyenne en 2019.

Le projet de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et des pays alliés (Opep+) de diminuer leur réduction de production de 7,7 à 5,7 mbj à partir de janvier ajoute la menace d’une offre supérieure à la demande, selon l’AIE.

Dans ce contexte, les cours qui étaient remontés lundi (+9%) et mardi (+1%) se sont stabilisés autour de 41,60 dollars le baril pour le contrat Décembre 2020 sur le brut WTI et de 43,60 dollars pour le contrat Janvier 2021 sur le Brent.

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