La croissance américaine a ralenti à 2,8% au troisième trimestre

La hausse du PIB aux Etats-Unis est inférieure aux attentes des économistes malgré une nette accélération des dépenses de consommation. L’immobilier reste en berne.
Etats-Unis drapeau américain USA
Les économistes attendaient une croissance de 3%  -  RK.

Le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis a progressé de 2,8% en rythme annuel au troisième trimestre, selon les estimations avancées publiées par le Bureau of Economic Analysis (BEA) mercredi.

La croissance a ainsi ralenti par rapport aux 3% enregistrés au deuxième trimestre et elle ressort inférieure de 0,2 point de pourcentage aux prévisions des économistes. L’augmentation du PIB a été portée par une hausse des dépenses de consommation, des exportations et des dépenses du gouvernement fédéral.

La décélération par rapport au deuxième trimestre s’explique essentiellement par une nouvelle baisse des investissements dans l’immobilier et par une diminution des stocks.

Les dépenses de consommation, qui représentent plus des deux tiers de l’activité économique, ont en revanche progressé à un rythme de 3,7%. Il s’agit de la croissance la plus rapide depuis le premier trimestre 2021 et d’une augmentation par rapport au rythme de 2,8% enregistré au deuxième trimestre.

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41 milliards de pertes liées à Hélène

«L’augmentation des dépenses de consommation a reflété des hausses à la fois dans les biens et les services. Parmi les biens, les principaux contributeurs ont été les autres biens non durables (avec en tête les médicaments sur ordonnance) et les véhicules à moteur et pièces détachées. Au sein des services, les principaux contributeurs ont été les soins de santé (au premier rang desquels les services ambulatoires) ainsi que la restauration et l’hébergement», indique le BEA.

L’agence a par ailleurs indiqué qu’il n'était pas possible d’estimer l’impact global de l’ouragan Hélène sur le PIB du troisième trimestre, notant que la destruction des actifs fixes, tels que les structures résidentielles et non résidentielles, n’affectait pas directement le PIB ou le revenu personnel. Il a toutefois estimé qu’Helene avait entraîné des pertes de 39 milliards de dollars en actifs fixes privés et de 2 milliards de dollars en actifs fixes appartenant à l'État et aux collectivités locales.

(Avec Reuters)

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