
La Banque d’Angleterre a encore de quoi soutenir l’économie

La Banque d’Angleterre (BoE) dispose de multiples outils pour soutenir l'économie britannique dans les mois à venir si la reprise après la pandémie de coronavirus devait décevoir, a déclaré vendredi le gouverneur de la banque centrale, Andrew Bailey.
« Nous ne sommes en aucun cas à court de munitions », a affirmé Andrew Bailey lors du symposium de Jackson Hole, d’après le texte de son discours. La conférence se tient de façon virtuelle cette année en raison de la pandémie.
La BoE a réduit son principal taux directeur à un plus bas historique de 0,1% en mars, alors que l’activité économique mondiale chutait en raison des mesures de confinement prises pour endiguer de la pandémie de coronavirus.
La banque centrale a également renforcé son programme d’achat d’actifs et offert aux banques ainsi qu’aux entreprises des liquidités supplémentaires. En août, la BoE s’est engagée à ne pas resserrer sa politique tant que l'économie ne retrouverait pas des fondamentaux plus solides.
La BoE dispose encore d’une marge de manœuvre considérable pour assouplir sa politique, notamment en réduisant les taux en territoire négatif et en élargissant la gamme des actifs qu’elle achète, a indiqué Andrew Bailey vendredi.
Le gouverneur a déclaré que l’ampleur et la rapidité avec lesquelles la BoE avait agi en mars avaient renforcé l’efficacité de ces mesures. « Il y a des moments où il faut agir vite et fort », a ajouté Andrew Bailey.
Plus d'articles du même thème
-
EXCLUSIF
Les gestionnaires de taux contiennent leur panique
Les prévisionnistes de L’Agefi tendent à ajouter une baisse de taux à six mois tout en diminuant leurs prévisions pour les taux longs aux Etats-Unis et en augmentant celles sur la zone euro. -
La Banque d’Australie passe un tour
Malgré une inflation en forte baisse, la banque centrale australienne reste prudente, en raison d’un marché de l’emploi vigoureux et d’une situation internationale incertaine. -
«La Fed devrait poursuivre ses baisses de taux jusqu’à 3,75% en fin d’année»
Warin Buntrock, directeur adjoint des gestions chez BFT IM
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions