
Jean Castex décale la réforme des retraites

Jean Castex a proposé vendredi de repousser à 2021 les négociations sur la réforme des retraites, à l’issue d’une rencontre entre le Premier ministre et les partenaires sociaux. Le locataire de Matignon a promis une nouvelle fois « une nouvelle méthode » en distinguant le « caractère structurel » de la réforme « qui vise à plus de justice » et son volet financier, et « en reprenant la concertation dans les mois à venir ». Il a cependant ajouté que la réforme irait à son terme.
« Le Premier ministre nous propose de repousser la concertation sur cette réforme en laissant une ouverture aux partenaires sociaux pour en discuter des modalités au moins jusqu'à la fin de l’année, tout en nous appelant à ne pas mettre la poussière sous le tapis et à prendre nos responsabilités, en ce qui concerne le système actuel », avait indiqué auparavant François Asselin, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), au sortir de la réunion.
Priorité à l’emploi
Jean Castex a également annoncé aux partenaires sociaux le report au 1er janvier 2021 de l’entrée en vigueur des dernières mesures de la réforme de l’assurance chômage.
« La priorité des priorités, désormais, c’est la lutte contre la crise, l’emploi, la lutte contre le chômage et les voies et moyens de retrouver le plus vite possible, les voies de la croissance économique », a précisé Jean Castex, en annonçant le début de travaux dès la semaine prochaine, avant la tenue en octobre d’une nouvelle « conférence de dialogue social ».
Plus d'articles du même thème
-
Le flou règne sur les taxes qui seront réellement payées
Les annonces de mercredi soir ne permettent toujours pas d’avoir une vision très claire des tarifs douaniers qui seront réellement appliqués à partir du 9 avril. Les négociations risquent d’être compliquées. -
La Caisse Nationale des Barreaux Français recherche un conseil financier
L’organisme de sécurité sociale en charge de la gestion des régimes obligatoires d’assurance vieillesse de base, d’assurance vieillesse complémentaire, d’invalidité-décès, et d’aide sociale des avocats veut être accompagné pour ses appels d’offres dans le cadre de la gestion de ses réserves. -
Mar-a-Lago, l’improbable révolution monétaire de Donald Trump
Suivant la doctrine de son conseiller Stephen Miran, Donald Trump chercherait à nouer un nouvel accord mondial sur les changes, comparable aux accords du Plaza de 1985. Ses objectifs : déprécier le dollar et réduire le déficit commercial américain à long terme, sans pour autant menacer le financement du déficit des Etats-Unis. Cette quadrature du cercle peut expliquer la menace de droits de douane et de retrait du parapluie militaire américain envers les pays jugés non coopératifs, mais nombre d’économistes la jugent très difficile à résoudre.
ETF à la Une
- La Banque Postale débarque le patron de sa banque privée
- A la Société Générale, Slawomir Krupa se prépare à la taylorisation des banques
- La Société Générale prend le risque d'une grève en France fin mars
- Une nouvelle restructuration à la Société Générale ne plairait pas aux investisseurs
- Le CCF a perdu une centaine de millions d’euros l’an dernier
Contenu de nos partenaires
-
Pénuries
En combat air-air, l'aviation de chasse française tiendrait trois jours
Un rapport, rédigé par des aviateurs, pointe les « vulnérabilités significatives » de la France en matière de « supériorité aérienne », décrivant les impasses technologiques, le manque de munitions et les incertitudes sur les programmes d'avenir -
Escalade
L'armée algérienne passe à la dissuasion militaire contre la junte malienne
La relation entre Alger et Bamako ne cesse de se détériorer ces derniers mois alors qu'ex-rebelles et armée malienne s'affrontent à la frontière algérienne -
En panne
Pourquoi les Français n’ont plus envie d’investir dans l’immobilier
L’immobilier était le placement roi, celui que l’on faisait pour préparer sa retraite, celui qui permettait aux classes moyennes de se constituer un patrimoine. Il est tombé de son piédestal. La faute à la conjoncture, à la hausse des taux, à la chute des transactions et à la baisse des prix, mais aussi par choix politique : le placement immobilier a été cloué au pilori par Emmanuel Macron via une fiscalité pesante et une avalanche de normes et d’interdictions