Faire du commerce international un moteur de croissance pour tous

Les dirigeants du Fonds monétaire international, de la Banque mondiale et de l’Organisation mondiale du commerce ont plaidé en faveur de la mondialisation, le 10 avril à Berlin, alors qu’un peu partout dans les pays développés elle suscite un rejet croissant pour les effets négatifs qu’elle est accusée de produire.
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 -  Photo Maersk.

Les dirigeants du Fonds monétaire international, de la Banque mondiale et de l’Organisation mondiale du commerce ont plaidé en faveur de la mondialisation, le 10 avril à Berlin, alors qu’un peu partout dans les pays développés elle suscite un rejet croissant pour les effets négatifs qu’elle est accusée de produire.

Dans un rapport conjoint, ces trois organisations égrènent les avantages du libre-échange : «une productivité plus élevée, une concurrence accrue, des prix plus bas et une amélioration du niveau de vie». «Les pertes d’emplois dans certains secteurs ou régions d’économies avancées sont en grande partie le résultat de changements technologiques plutôt que du commerce mondial», ajoutent les institutions.

Dans une étude séparée, publiée également le 10 avril comme l’un des chapitres de son World Economic Outlook, le FMI enfonce le clou. Le recul de la part des revenus du travail dans le revenu national, observé notamment entre 1991 et 2014 dans la plupart des grands pays (mais pas en France), proviendrait «environ pour moitié de l’impact de la technologie», calcule le Fonds. La participation aux chaînes de production globale et l’intégration financière n’en expliqueraient qu’un quart – sachant qu’une partie de la variation reste inexpliquée.

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