Euronext recherche de nouvelles opportunités d’acquisitions

Le dirigeant de l’opérateur boursier européen estime qu’un rapprochement avec un de ses grands concurrents sur le Vieux continent serait porteur d’importantes synergies.
Agefi-Dow Jones
Stéphane Boujnah
Stéphane Boujnah est président du directoire et directeur général d'Euronext  -  Antonin Weber

Euronext est à la recherche de nouvelles opportunités en matière d’acquisitions afin de consolider ses positions sur les marchés de capitaux en Europe, a déclaré Stéphane Boujnah, le président du directoire et directeur général de l’opérateur boursier paneuropéen, dans un entretien publié lundi par le Financial Times.

«Associer à Euronext n’importe quel autre grand opérateur boursier en Europe» pourrait «générer d’importantes synergies», a assuré Stéphane Boujnah au Financial Times.

Le dirigeant a refusé de s’exprimer au sujet de cibles d’acquisition spécifiques, a indiqué le journal. Stéphane Boujnah s’est montré ouvert par le passé à un rachat des activités nordiques de Nasdaq, qui comprennent les Bourses de Stockholm et d’Islande, et des Bourses espagnoles BME au groupe suisse SIX, a ajouté le Financial Times.

Ventes records

Euronext est à ce jour l’opérateur des Bourses de Paris, Milan, Amsterdam, Bruxelles, Lisbonne, Oslo et Dublin. A l’occasion de la publication, la semaine dernière, d’un chiffre d’affaires record au titre du deuxième trimestre, Euronext a détaillé le calendrier de la fin de l’intégration de Borsa Italiana, acquise fin 2021. Le 15 juillet dernier, la société a achevé la première phase de migration de la compensation de dérivés sur les matières premières vers Euronext Clearing. Les dérivés financiers suivront en septembre prochain.

A la fin juin, 84,2 millions d’euros de synergies annuelles cumulées d’excédent brut d’exploitation ont été réalisées avec la Bourse italienne, dont 5,2 millions d’euros au deuxième trimestre de l’année. L’opérateur a ajouté que 109,1 millions d’euros de coûts de mise en oeuvre cumulés avaient été engagés depuis l’acquisition de Borsa Italiana et que le total des coûts de mise en oeuvre serait ramené à 130 millions d’euros, contre 150 millions prévus précédemment.

Plus récemment, Euronext a par ailleurs mis la main sur GRSS, la société néo-zélandaise qui, entre autres, calcule l’Euribor.

A lire aussi: Euronext a finalisé l'acquisition de l'entreprise qui calcule l'Euribor

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