
Donald Trump joue l’apaisement sur la Chine et l’Iran

Lundi, troisième et dernier jour du sommet du G7 à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), le président américain Donald Trump a tendu la main à la Chine dans la guerre commerciale qui fait rage entre Pékin et Washington, et s’est montré prêt à laisser une chance à la diplomatie dans l'épineux dossier iranien.
Au lendemain de la visite surprise du chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif - qui a rencontré son homologue français Jean-Yves Le Drian et le président Emmanuel Macron -, le locataire de la Maison blanche a adopté un ton conciliant. «Ce que nous voulons est très simple. Ça doit être non-nucléaire. Nous allons parler des missiles balistiques, nous allons parler du calendrier», a-t-il ajouté. «Mais ils doivent arrêter le terrorisme». Le président américain a fait savoir, lors d’un entretien bilatéral avec l’allemande Angela Merkel, que les sept pays étaient «plus ou moins» parvenus à une conclusion. La chancelière s’est montrée plus prudente.
Trois jours après de nouvelles surenchères en matière de droits de douane, Donald Trump a également joué l’apaisement avec la Chine. «Elle a appelé hier soir nos principaux responsables sur le commerce pour dire: ‘remettons-nous à table’, donc nous allons nous remettre à table», a-t-il dit. Les négociations devraient reprendre très prochainement, a assuré le président américain. «Je crois que nous aurons un accord». A Pékin, le ministère des Affaires étrangères a réaffirmé que la Chine était prête à prendre de nouvelles mesures pour protéger ses intérêts si nécessaire, tout en estimant que les deux pays devaient passer par la négociation.
La Bourse de New York a salué les déclarations de la Maison Blanche, en débutant en nette hausse lundi. Vers 17h45 (heure de Paris), l’indice Dow Jones (DJIA) gagnait 0,7% à 25.799 points tandis que le S&P 500 progressait de 0,66% à 2.865 points. Dans le même temps, l’indice Nasdaq prenait 0,83% à 7.816 points.
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